jeudi 24 novembre 2011

jeudi 17 novembre 2011

Nick Garrie - bientôt de retour à Paris

A l'origine ça a été une réédition Rev-Ola, acquise à l'époque où j'étais ravi d'acheter tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la sunshine pop. Bonne pioche : "The Nightmares of J.B Stanislas", stupéfiant recueil de folk lumineux publié en 1969 par le label français DiscAZ et plombé par le suicide du patron Lucien Morrisse au même moment. Bad timing.


Surprise en 2009 : Elefant Records, référence en matière d'indiepop plus ou moins sucrée, annonce un nouvel album. "49 Arlington Gardens" ne déçoit pas : Nick Garrie garde un talent indéniable de mélodiste et une voix gracile malgré les quarante ans écoulés, excusez du peu. Il  envoie de superbes ballades guitare-piano (Twilight, She Hides Behind The Sun), adapte Apollinaire (Le Pont Mirabeau). Ces chansons sont touchantes, et, disons le, belles dans leur fragilité.


Ce fut un vrai plaisir que de le découvrir sur une scène écossaise à l'hiver dernier. Et il m'offrira bientôt une autre belle surprise en nous faisant l'honneur d'ouvrir la prochaine soirée Another Sunny Night le 17 décembre prochain. En très bonne compagnie bien évidemment puisque Peru et The Wendy Darlings feront aussi le déplacement. On voit que Noël approche.

mardi 25 octobre 2011

Pushy Parents - Secret secret [Elefant, 2011]

Les Scandinaves ont souvent le don de me mettre sur le cul ces deux là mériteraient un prix spécial pour l'ensemble de leur œuvre. Pushy Parents marque la réunion de Roger Gunnarsson et Amanda Aldervall, une première depuis la fin de Free Loan Investments. Avec Nixon et The Garlands d'un côté et le très bon album de The Andersen Tapes de l'autre, ils n'ont jamais cessé de revitaliser la scène indiepop suédoise à coup de singles de premier choix. Avec l'apport de Daniel Jansson (Anna Ternheim) et Le Prix (Kylie Minogue) ils ajoutent à leur palette une touche mainstream bienvenue.

Résultat : un single réellement accrocheur, un brin synthétique, où la voix transformée d'Amanda décolle au son du DX7 et d'une rythmique toujours nerveuse.



Si "Secret Secret" a les atours d'une parfaite face-A, les autres titres sont également d'un très bon calibre. Tous en écoute sur le site d'Elefant, ils tracent le même sillon avec quelques écarts 60's. Seul regret : conçu en tant que projet studio, Pushy Parents ne montera probablement jamais sur scène.


lundi 10 octobre 2011

Another Sunny Night #7 : playlist et vidéo

Une liste plus courte pour cause de créneau réduit, à noter les jolis succès à l'applaudimètre de Ataque de Caspa et Papa Topo.

Shrag - Talk To the Left
The Magnetic Fields - You and Me and the Moon
Crystal Stilts - Shake the Shackles
Electric Six - Danger! High Voltage!
Ray Parker Jr - Ghostbusters
Lily Allen - Not Fair
Ataque De Caspa - Nigeria
Papa Topo - Lo Que Me Gusta Del Verano Es Poder Tomar Helado
Tender Trap - Oh Katrina

Il faut dire qu'après la folie déclenchée par Mikrofisch les gens étaient prêts à danser :

dimanche 2 octobre 2011

Hang the DJ once more! une playlist

Premier passage derrière les platines du Pop In pour un ping-pong fort sympathique. A peu de choses près j'ai passé :

Band A Part - No sé por qué
April March - Coral bracelet
Liechtenstein - All at once
Lynne Randell - Stranger in my arms
The Chiffons - One fine day
Smokey Robinson - Going to a go-go
Evie Sands - I can't let go
The Foundations - Build me up buttercup
The Velvelettes - Needle in a haystack
Martha & the Vandellas - Nowhere to run
The Starlets - I'm your kinda guy
Lily Allen - Not fair
Le Tigre - Deceptacon
The Cardigans - Rise & shine
The Garlands - Why did I trust you?
Allo Darlin' - The Polaroid song
Lush - Single girl
Eux Autres - Molly
Heavenly - Nous ne sommes pas des anges
Martha & the Muffins - Echo beach
Language Of Flowers - If it's not you
Veronica Falls - Beachy head
Sons & Daughters - Darling
Betty & the Werewolves - Heathcliff
Love Is All - Wishing well
White Town - Your woman
La Casa Azul - La revolucion sexual
Helen Love - Beat him up
The Hidden Cameras - Ban marriage
The Sea Urchins - Pristine Christine
Talulah Gosh - Talulah Gosh
Bobbie Gentry - Raindrops keep falling on my head (final)

vendredi 23 septembre 2011

Lo que me gusta del verano #4 : Solletico

  

Auteurs voici deux ans d'une démo ces Madrilènes offrent aujourd'hui leur nouvel EP "Los Oxidos Metalicos" en téléchargement gratuit, soit 5 titres garnis de guitares, ukulélé, banjo, melodica, xylophone, violon, piano, triangle, handclaps... l'arsenal twee est de sortie et m'évoque parfois les Gallois de Little My - les déguisements d'animaux en moins - pour cet amateurisme assumé. C'est parfois bancal mais cela n'empêche pas pour autant de trouver ici une très jolie chanson pop : étonnamment chantée en italien, Eravamo In Tre reste ma favorite et l'une de mes plus mignonnes découvertes du printemps. Maladroite sans aucun doute, fragile telle un château de cartes qu'un souffle ferait disparaître... et superbement nostalgique. Las Barbas Del Capitan poursuit dans le même ton, bouclant cette parfaite bande-son pour après-midi ensoleillé. Ni vital ni indispensable, juste charmant et ça suffit parfois.

jeudi 15 septembre 2011

Prochaine Another Sunny Night le 7 octobre

Programme original pour cette soirée automnale qui ne comptera aucun groupe britannique : déjà présentés en ces pages, Cineplexx et Mikrofisch seront accompagnés par Gulcher pour un come-back attendu. A dans deux semaines !


ASN#7

samedi 20 août 2011

Brideshead - Comeback [2010]

Label : Shelflife

Découvrir un groupe à l'occasion d'un disque de reformation tient de la roulette russe tant l'exercice est casse-gueule (demandez donc à House Of Love). Les Go-Betweens avaient réussi un coup de maître en la matière avec "Ocean Apart", sauf qu'on parle là de la plus brillante paire de compositeurs que l'Australie ait produite. Pas d'un groupe allemand inconnu au bataillon et n'ayant à son actif qu'un album sorti dix ans plus tôt. Brideshead donc. Sauf que :


La guitare est parfaite. La batterie sonne exactement comme il faut. Le chant dégage une douceur idéale, une compassion qui fait de Love In June la chanson de rupture la plus réconfortante qui soit. Le genre de chanson dont la simple pensée me colle le sourire, bref une pépite. L'hameçon nécessaire pour me faire commander ce petit EP qui vaut bien ses frais de port mastocs : good choice. C'est concis, pop et tout à fait charmant, gorgé de guitares jangly et de mélodies qui attachent comme une bruine écossaise. J'espère avoir bientôt l'occasion de les voir live pour sautiller sur The World Stopped Turning et fredonner le refrain de Me And The Stars avec le même sourire aux lèvres.

dimanche 14 août 2011

Souvenirs d'Indietracks

C'est peu dire que j'attendais depuis longtemps ce retour dans les prés du Derbyshire. Indietracks ne change pas. Les popkids flânent entre les trois scènes, enquillent les real ale, passent d'un train à l'autre et s'échangent mixtapes et potins. Plaisir de retrouver des dizaines de têtes connues avec la sensation déroutante de jouer les billes de flipper au gré de rencontres impromptues et toujours trop courtes. See you later! Cette cuvée 2011 m'a permis de voir enfin Butcher Boy et Very Truly Yours sur scène pour des concerts à la hauteur de leurs superbes chansons. Et si je regrette un faible nombre de découvertes, j'en garde encore des souvenirs qui valent bien les heures confiées à Eurostar et East Coast.

Vendredi, 20h(?)
Le manque de sommeil me coupe déjà les jambes lorsque je retrouve Tom et Rob de Red Shoe Diaries qui m'offrent un exemplaire de leur nouvel EP. J'attendais de l'avoir dans les mains depuis des mois, et les notes de pochette m'ont réservé une surprise de taille :

Tandis que je restais bouche bée devant ces remerciements inattendus, Tom se fit un plaisir d'en remettre une couche en expliquant que leur concert parisien avait compté dans la progression du groupe ; qu'ils avaient été réellement touchés par cette invitation, la première en dehors de Grande-Bretagne. Pas sur qu'ils l'aient été autant que moi en lisant ces deux dernières lignes. Y a-t-il un sens à ces heures passées à préparer, accueillir, vérifier, stresser, promouvoir ? Ce ne sont que des petits concerts après tout... mais je sais à présent qu'ils peuvent être importants. Deep down in the place where music makes you happier.

samedi, 19h30. Help Stamp Out Loneliness
Je n'ai pas hésité longtemps avant de sacrifier Math & Physics Club pour revoir les auteurs de mon album fétiche de 2011. Visuellement au top. Placés à l'arrière, le triangle des garçons monte le mur du son tandis que les filles attaquent, claviers et chœurs en première ligne. Tout au centre, Lucille D. Campbell est toujours irrésistible de classe. Sur le dernier titre, le concert passe d'excellent à orgasmique : Split Infinitives, ou sept minutes irrésistibles. C'est le moment choisi par un ballon, puis un parapente, pour survoler la scène à basse altitude tandis que les guitares ferraillent toujours. Les garçons prennent les chœurs en guise de final, bien trop près du micro, pour un fou rire général. Épique, et top.

Went out for the weekend, it lasted forever
Got high with my friends, it's officially summer

samedi, 20h30. The Hidden Cameras
Les musiciens sont là, le public grossit de minute en minute, et rien ne se passe. La brusque coupure de courant survenue pendant Help Stamp Out Loneliness est plus grave que prévue et les mauvaises nouvelles arrivent : plus de générateur pour la grande scène, le concert aura lieu en fin de soirée sur la Indoor Stage... Alors que les spectateurs s'éloignent, les Hidden Cameras nous offrent le plus beau moment du weekend. Attrapant guitare, violoncelle et flûte, ils tentent crânement un set totalement unplugged : pas de micro, pas d'ampli. Et les centaines de témoins chanceux d'affluer, silencieux, pour saisir cet instant. A Miracle. Indeed.



dimanche, 18. White Town

Encore souriant du concert de Haiku Salut dans la Church Stage, je surveille l'heure pour ne pas manquer un set surprise de White Town... dans la tente de mershandising. Traquenard. Achat du disque de Haiku Salut et discussion avec les trois demoiselles du groupe, retrouvailles de Heather et Matthew (Big Pink Cake) pour de nouvelles acquisitions. Je réalise alors que Jyoti alias White Town est en place juste dans mon dos et je m'assois alors qu'il égrène ses premières notes, dégageant encore une fois une gentillesse désarmante. En voilà un qui sait instaurer une ambiance en un tour de main. La petite nouvelle Cut Out My Heart est jouée, tout comme l'inoubliable... Your Woman



dimanche, 23h. 
Le weekend touche à sa fin, et c'est remis d'aplomb par un curry et une agréable pause au wagon-restaurant que nous nous glissons dans le poussiéreux Marquee pour profiter du DJ set des Grecs de The Boys Who Couldn't Stop Dreaming. Les garçons nous offrent une playlist bétonnée et cette dernière heure nous voit danser et jouer les pois sauteurs sur St Christopher, Crystal Stilts, The Sunnyboys et autres bombes pop. La fraîcheur nocturne nous cueille hilares et couverts de sueur pour attraper le dernier train-navette direction la gare de Swanwick. On n'aurait pu demander meilleur final.

Meilleurs concerts vus : The Garlands, Very Truly Yours, Haiku Salut, Help Stamp Out Loneliness, Withered Hand, Butcher Boy, Just Handshakes (We're British), The Wendy Darlings, White Town, Pocketbooks.

jeudi 11 août 2011

Retour sur... Betty & the Werewolves


J'avais déjà écrit au sujet de Betty & the Werewolves il y a quelques temps et là, sans motif particulier, j'ai juste envie de remettre le couvert. Pour leurs chansons tout d'abord, tant il est rare qu'un album récent m'ait offert autant de coups de cœur successifs. David Cassidy, incontournable d'un bon DJ set. Paper Thin, single quasi parfait. The Party et Euston Station, jouées pied au plancher. Tu Veux Jouer, où la souriante Emily s'essaie à la langue de Molière et Bénabar. Good As Gold, si proche de Talulah Gosh avec son beat emprunté à Be My Baby. Werewolves, saccadée, qui reprend son souffle le temps d'une somptueuse envolée façon Lush. Et ces derniers jours, Heathcliff et son indispensable énergie. Ces ravissantes vignettes punk-pop soufflent leur première bougie avec le même enthousiasme. 

Et il y a bien sur les concerts. Indietracks, Glasgow Popfest... et notre Another Sunny Night. Où Laura et Emily maintiendront leur engagement là où des groupes tout aussi consciencieux auraient déclaré forfait : plus que deux membres sur quatre présents à la veille d'un concert à l'étranger. "Mais on jouera !" répétait Laura. Et ce fut chose faite avec une prestation incendiaire dans un International empli jusqu'au plafond et au delà, l'infatigable Emily gardant la guitare pour accompagner Tender Trap dans la foulée. Et aujourd'hui ? Quelques récents changements de line-up, toujours des concerts et, de mon côté, l'attente de nouvelles chansons de la part de mes Anglaises préférées. Deep thanks.



lundi 8 août 2011

My Favorite - The Happiest Days Of Our Lives [2003]


Chemins tortueux de la découverte : bien que mes amis soutiendront bientôt m'en avoir parlé des dizaines de fois, je ne me souviens pas avoir lu le nom de My Favorite avant hier soir. Sur facebook plus précisément où une connaissance espagnole (pour ne pas changer) a posté une vidéo sur laquelle j'ai cliqué en croyant avoir affaire... au groupe Burning Hearts. Fail.
(oh, une jolie fille avec un melodica. pleonasme)

Le temps de réaliser mon erreur j'étais déjà piégé et ce malgré l'ironie de fondre aujourd'hui sur un album ainsi nommé - non pas que je passe les pires jours de ma vie, mais ils ne comptent assurément pas parmi les meilleurs. Mais ces chansons m'ont laissé bouche bée dès la première écoute : Burning Hearts, The Suburbs Are Killing Us, Rescue Us (ce final...), Le Monster, pour ne citer qu'elles, affichent une intensité remarquable. Le chant à deux voix et les lignes de claviers appellent une ambiance sombre où sont conviés les Smiths et le Velvet. C'est profond et d'une tristesse désarmante, on se laisse faire sans discussion.  

But what could we paint when all we see is rain? The suburbs are killing us. Asleep when we should be dancing. Leave your masterpiece unfinished.  Asleep when we should be dancing all night long

Passer à côté d'un groupe pendant des années, tomber dessus par hasard et l'adopter dès les premiers instants. Il est fort probable que je me retrouve vite acquéreur de l'ensemble de leur discographie. Possible aussi que je m'en lasse dans quelques mois quand ce sentiment de perfection se sera étiolé, et pas grave. Là, tout de suite, ils sont exactement ce dont j'ai besoin.

jeudi 4 août 2011

Haiku Salut - How We Got Along After the Yarn Bomb [2011]


Outre d'autres qualités, Indietracks s'attache à donner un aperçu des forces vivres de l'indiepop sans se limiter à tel ou tel sous-genre musical. C'est ainsi qu'après les avoir découvertes via la compilation du festival, j'ai eu la chance de voir Haiku Salut jouer dans la Church Stage du site pour m'offrir le coup de cœur du weekend. Difficile d'imaginer un meilleur cadre pour profiter de ces chansons instrumentales nourries tant d'instruments variés (pas moins de 12 musiciens accompagnaient les trois demoiselles pour cette performance spéciale) que d'une vraie délicatesse. Basés sur le clavier et de magnifiques lignes d'accordéon, ces titres évoquent le meilleur de Tiersen ("Snaffle") tout en lorgnant parfois sur des sonorités d'Europe de l'Est. Ni pop, ni folk, ni tout à fait post rock la musique d'Haiku Salut berce et hypnotise, ode moderne à la rêverie. Et cerise sur le gâteau, un livret aussi mignon que coloré s'ajoute aux quatre titres de ce trop court mini-CD dont on espère d'aussi jolis successeurs. 

jeudi 21 juillet 2011

Belle & Sebastian - Write about love [2010]



La place de Belle & Sebastian apparaît comme éminemment enviable : une carrière quasi-irréprochable obtenue à la force de pop-songs parfaites et un statut rare de groupe culte avec des centaines de rejetons à son actif. Leur rareté renforce encore cette aura, sauf qu'une telle position semble délicate à tenir à la sortie d'un nouvel album. Comment jouer sincèrement son role de loser lorsqu'on est devenu numéro un ? Et à l'instar des parfaits Teenage Fanclub, comment tracer le même sillon sans lasser ?

Je n'ai pas envie de passer pour un snob, d'avoir l'air de défendre des suiveurs tout en alignant les indiscutables champions en titre. J'aime Belle & Sebastian. Leur concert au Grand Rex restera une expérience extraordinaire qui m'a collé un sourire béat pendant deux bonnes semaines. Et pourtant ils n'ont pas apporté pas ici le plus qu'on est en droit d'attendre de leur part :  la production est aux petits oignons mais le chef a branché le pilote automatique avec, ça et là, des fantaisies malvenues (qui a ouvert la porte à Norah Jones ?). Restent deux chansons qui justifient l'achat de l'album. I Want The World To Stop, malgré son air de déjà-entendu, fonctionne pleinement et éclate sur un refrain terriblement efficace, pop-song catchy à faire le bonheur des DJ... Good ol' good times. Et surtout I Didn't See It Coming, judicieusement placée en ouverture où Sarah Martin nous refait le coup de Asleep On a Sunbeam. Sa voie propage une douceur irréelle, apaisante, tout au long d'un titre qui accapare les meilleures mélodies jusqu'à l'incursion de Murdoch qui donne un parfait coup de fouet final. Brillant. Je peux encore l'écouter pendant des heures avec le même plaisir. Et ensuite ? Des chansons ternes, parfois sans aucun intérêt (I'm Not Living In The Real World) ; seule I Can See Your Future fera dresser l'oreille. Write About Love est une déception à la hauteur de l'affection que je porte à ses auteurs mais à la différence de groupes définitivement perdus (Interpol), ou d'ex-grands artistes qui règlent désormais comportement et talent sur le zéro absolu (coucou, Patrick Steven !), il y a encore une chance de rédemption. Wait and see.



mardi 19 juillet 2011

Lo que me gusta del verano #3 : Cineplexx



Apparue en 1998 Cineplexx est l'incarnation de Sebastian Limanovich, musicien et graphiste.
Sebastian n'est ni Espagnol, ni Britannique : né en Argentine et passé par Barcelone, il vit aujourd'hui à Londres.
Sebastian est prolifique. Bien que je ne possède actuellement qu'un seul disque de Cineplexx ("Picnic"), il s'agit de son cinquième si j'en crois All Music Guide. Et son œuvre a récemment eu l'honneur d'être compilée par le glorieux label Cherry Red. Classe.

Sebastian sait travailler en solitaire. Guitare, basse, percussions, claviers, touches électro, ce garçon peut tout faire. Il est également bon camarade : Norman Blake, Jad Fair et Duglas Stewart (BMX Bandits) apparaissent sur "Picnic". Classe, bis.
On s'en doutait en lisant en dos de pochette des chansons intitulées "Belle & Sebastian" ou "Tiger Trap", Sebastian a très bon goût. Références indiepop et pop psychédélique 60's se trouvent ici bercées dans un climat tropical, le plus souvent accompagné dans sa langue maternelle. On voit vite que chaleur et mélancolie lui vont tout aussi bien.

Pour l'avoir rencontré sur la banquise de Glasgow, Sebastian est un garçon sympa. Et il viendra jouer pour la prochaine Another Sunny Night en octobre prochain.

mercredi 13 juillet 2011

L'auto-défense en bibliothèques

Alors que les forces de l'ordre peuvent compter sur tonka, taser, flash-ball ou armes à feu, que peut faire le bibliothécaire désarmé face à usager un peu trop pénible ? Rassurez-vous, les solutions existent :

- Le crayon





Indémodable malgré sa fâcheuse tendance à disparaître, le crayon est votre allié. Peut infliger des coups de semonce et assure une neutralisation rapide une fois planté au bon endroit. Veillez à le tailler régulièrement.
Cibles à privilégier : œil, visage, mains




- La souris et le combiné de téléphone

Peuvent servir ponctuellement d'armes de jet, ils présentent l'avantage de toujours se trouver à portée de main. Inconvénient notable : un champ d'action réduit à une vingtaine de centimètres. Préférez les modèles sans fil.
Cibles à privilégier : visage



L'agrafeuse

D'une efficacité proche du zéro à distance, elle peut cependant rendre quelques services au corps à corps. Si toutefois vous parvenez à remettre la main dessus étant donné qu'elle est portée disparue depuis des mois... A bien y réfléchir, oubliez l'agrafeuse.
Cibles à privilégier : mains






Le démagnétiseur à VHS [pas de photo disponible]

Existe en différents modèles selon sa période de fabrication. Peut se présenter comme une variante de poing américain ou sous la forme d'une barre de cricket aplatie, cerclée de métal. Lourde et terriblement contondante, cette dernière peut assurer un K.O dès sa première utilisation. Veillez à assurer la prise en main.
Cibles à privilégier : menton, nez, tempes

L'enfant

On l'oublie trop souvent mais l'enfant moyen est léger, bruyant, collant et potentiellement agressif, soit les caractéristiques idéales d'une bombe sans fragmentation. Peut être projeté à distance variable en fonction du modèle choisi.
Cibles à privilégier : à déterminer



Le roman de Marc Levy



Arme multi-usages aux effets proches de ceux des gaz lacrymogènes comme nous le démontre la page wikipedia concernée :

Les effets sur le corps sont multiples :
  • gêne respiratoires,
  • nausées, vomissements
  • irritation des voies respiratoires,
  • irritation des voies lacrymales et des yeux
  • spasmes,
  • douleurs thoraciques,
  • dermatites, allergies
À forte dose :
  • L'effet le plus fréquent reste les brûlures pouvant aller jusqu'au second degré
  • L'irritation oculaire peut parfois se compliquer de lésions de la cornée ou d'hémorragies du vitré 
  • nécrose des tissus dans les voies respiratoires
  • nécrose des tissus dans l'appareil digestif
  • œdèmes pulmonaires
  • hémorragies internes
  •  Des décès ont été rapportés, essentiellement secondaires à une utilisation en lieu clos, comme cela a été le cas lors du siège de Waco en 1993. Il a été décrit des contaminations secondaires du personnel soignant qui a été amené à prendre en charge des personnes exposées.

L'extincteur


Théoriquement obligatoire dans chaque établissement public et couramment utilisé pour caler les portes, il trouvera ici une utilité complémentaire. Son aspect impressionnant peut effrayer la cible et il peut également être vidé sur l'objectif : préférez les modèles à poudre.
Cibles privilégiées : bouche, yeux






Le/la bibliothécaire amorphe [collez ici une photo d'un de vos collègues]

Deux de tension, totalement impassible, affichant l'expressivité d'un cyborg première génération et l'élocution d'un Raymond Barre sous Tranxène, le bibliothécaire amorphe renvoie efficacement à l'agresseur l'inanité de son attitude. Ce dernier, découragé, quittera vite les lieux et se défoulera sur le premier C.R.S venu.

mardi 12 juillet 2011

Help Stamp Out Loneliness - Help Stamp Out Loneliness [2011]


Debut album from indiepop's latest great white hopes, a Mancunian sextet who sound roughly like Nico fronting Camera Obscura with Stereolab's keyboards.

On a vu des CV plus mal fichus : HSOL comptent parmi eux 2 ex-Language Of Flowers et un 1er album produit par le "cinquième Smiths" Craig Gannon. Ne pas s'attendre pour autant à fondre sur des mélodies légères si souvent célébrées en ces pages : l'ambiance se fait ici plus sombre - la voix grave et crooneuse de D. Lucille Campbell y est pour beaucoup - et le son s'avère particulièrement compact avec ces deux claviers qui comblent le moindre espace. Ce choix artistique aurait pu générer un disque étouffant mais se révèle payant grâce à un songwriting d'excellente qualité. Tout comme The Andersen Tapes, autres favoris de mon top 2011, la majeure partie des chansons finit par successivement tourner en boucle dans ma platine. Record Shop avec ses lignes dansantes et son texte obsessionnel, le refrain quasi new wave de Cellophane, l'ambiance générale de désenchantement et d'échec. Et ce final monumental qu'est Split Infinitives, sept minutes de démonstration de classe qu'on repasse à peine terminé. Groupe à suivre.

Red Shoe Diaries - When I Find My Heart... [2011]


Ils furent parmi les premiers à venir jouer pour nous avec un très beau concert à la rentrée 2010 et signent leur retour discographique via Fika recordings pour le premier EP vinyle de ce label dévolu aux cassettes. Continuité, efficacité : on parle ici de pure fine indiepop, de chansons sans prétention mais diablement bien fignolées et sublimées par l'alternance des voix de Tom et Leanne. La mélancolie pointe dès l'ouverture et reste aux alentours, présence aussi discrète que permanente. La pop fonctionne tellement mieux en mode mineur... Déjà entendue aux côtés de David Blazye, autre talent de Nottingham, Leanne prend la pole position sur Snowbird (Talk To Me) pour une superbe performance avant que les chants ne se croisent sur Ice & Snow. L'attente aura été longue pour retrouver ces compositions déjà entraperçues en live, mais... Il y a un plaisir particulier à suivre un "petit" groupe, à surveiller leur progression, à patienter - longtemps - avant de les voir et revoir, à espérer qu'ils grandissent... mais pas trop et pas trop vite. C'est vouloir que tout le monde les écoute tout en les gardant précieusement pour soi. Keep it like a secret.

mercredi 29 juin 2011

next week : Orval Carlos Sibelius, Soda Fountain Rag et Wake The President

Presque un an de passé depuis notre première soirée, douze mois qui ont vu passer bon nombre de mes groupes favoris. Amateurs d'indiepop, réservez votre 8 juillet pour la prochaine et cliquez ci-dessous pour plus de détails :
ASN#6

lundi 27 juin 2011

Lo que me gusta del verano #2

Ataque De Caspa

Nigeria. C'est un titre qui émerge au sein d'une mixtape, une perfect pop song qui m'a fait fondre immédiatement. Déception en cherchant leurs albums : il ne reste rien d'Ataque de Caspa si j'en crois cette note. Rien d'autre que quelques titres préservés par hasard qui font encore le bonheur des indie espagnols avec ces lignes de clavier et ce chant terriblement nostalgique... Coup de chance malgré tout, ces chansons ont fait l'objet d'une édition récente par le label Gramaciones Grabofonicas et sont en écoute intégrale ici : 

mardi 14 juin 2011

The Andersen Tapes - As I Write "Today" Ten Times


 Label : Fraction Discs

Vu que Kill Me Sarah a eu la bonne idée de l'évoquer, il est temps que je mette également en avant l'un de mes favoris de l'année. The Andersen Tapes, c'est Amanda Aldervall. Et Amanda Aldervall, c'était la chanteuse des fantastiques et regrettés Free Loan Investments. Suède = indiepop heaven once again. Comme le note KMS on trouve ici les deux principaux composants d'un bon disque pop : des guitares jangly et du melodica. Avec un songwriting de première fraîcheur, cela nous offre des compositions telles que Cross Country, Clap Clap Clap, Visual Explanations et All You Need To Know.

Il n'y a guère de chances que cette musicienne talentueuse vienne se produire chez nous, mais sa prestation lors du dernier London Popfest avait cependant marqué tous les spectateurs. L'énergie et la qualité des compositions avait parfaitement compensé le manque de pratique collective d'une formation issue d'ex Free Loan Investments, de Liechtenstein, de Speedmarket Avenue et de The Garlands. Tous mes groupes scandinaves favoris réunis, Noël après l'heure. J'espère bien tous les recroiser bientôt.

jeudi 2 juin 2011

We will waste our tears and we'll be waiting years


Don't flake out on me, 
Oh you promised you'd write before Easter,
And now you damn well know that it's Autumn, and I missed you through those summer months.
Oh you promised yourself you'd stop drinking and I know it's none of my business,
But you were mighty and graceful when sober, but all that gin, but all that wine.

We will always talk this way,
Tired and slightly jaded,
We will waste our tears and we'll be waiting years,
For the friends who always promised that they'd phone us.

We will always feel this way,
Faintly optimistic,
But we will speak the truth and we will never lose,
Oh the feeling that our hearts could be unbroken.

Don't wimp out on me,
Oh I know you've got the strength of 12 oxen,
I've seen you get through these things before,
Just like you've seen me get through these things before.

We will always talk this way,
Tired and slightly jaded,
We will waste our tears and we'll be waiting years,
For the friends who always promised that they'd phone us.

We will always feel this way,
Faintly optimistic,
But we will speak the truth and we will never lose,
Oh the feeling that our hearts could be unbroken.

We will always feel dismayed, it will only ever be OK.
What's the point in getting laid? We're waiting for the better days.

C'était l'année dernière, j'y étais et c'était... beau.
En version originale c'était bien aussi :

mercredi 1 juin 2011

Mikrofisch... Let's kiss and listen to Bis!

On l'aura deviné à la lecture de ces notes je ne suis pas spécialement branché électro ou synth-pop, et je considère généralement le kitsch avec une circonspection marquée. Ce qui n'empêche pas un craquage complet quand le groupe concerné propose des chansons infectieuses, souvent hilarantes et tintées de goûts tantôt douteux, tantôt excellents. Un mix parfait de sons 80's et d'esprit indie 90's. La lumière est arrivée avec Let's Kiss and Listen To Bis : le morceau est à la hauteur de son titre. Let's pretend it's 1995 and dance to Teenage Fanclub / Keep Sparky's dream alive...

Tant qu'on est lancés, ne surtout pas se priver de The Kids Are All Shite et de son refrain jouissif. Coldplay Keane and Kaiser Chiefs / Kasabian Jet Razorlight / King Of Leon Dead 60's : the kids are all shite!


Sans parler de leur dernier single, ou comment prendre son pied sur un trio allemand capable d'aborder des synthétiseurs en bandoulière. Hell yeah.


Et vu qu'ils sont décidément sympathiques, ils offrent le single Mauro Farina et l'album Masters Of The Universe en téléchargement gratuit.

mardi 24 mai 2011

Lo que me gusta del verano #1

Papa Topo

Il est à peine majeur, elle affiche tout juste seize printemps, et ils offrent la pop-bubblegum la plus jouissive qu'on puisse imaginer en 2011. Surveillés de près depuis leurs premières démos, Paulita et Adria ont  récemment sorti leurs premiers 45-tours sur Elefant Records avec le soutien du grand Guille Milkyway (La Casa Azul). J'ai plongé avec "Oso Panda" qui donne un bel aperçu du duo : mélodies sautillantes, chœurs sucrés et faces d'anges où la mignonneté côtoie la perversion. Et la face-B s'avère encore meilleure avec un refrain irrésistible qui sent bon l'été. Possible que le jeune attelage se révèle bancal en live mais le fun sera au rendez-vous à Indietracks : les popkids répètent déjà chorégraphie... et projets de kidnapping.


jeudi 7 avril 2011

The Starlets : Scotland's best kept secret


Rappel des faits : Glasgow Popfest, 4 décembre 2010, un groupe inconnu entame son set et me laisse K.O debout.

Oh le choc. Oh bon sang.

C'est une claque qui nous attend, et la plus belle surprise qu'on ait vue depuis des années. Ce premier titre est déjà parfait. Ils ont un excellent frontman qui enchaîne vannes et pas de danse entre les titres. Formation classique guitares / basse / batterie agrémentée d'une violoniste et du trompettiste de Camera Obscura, chansons mélancoliques et rythmées, orchestrations belles à en pleurer. Il fallait voir notre petite troupe, plus aux moins rompue à ces marathons pop, rester bouche bée tout au long de ces trop courtes quarante minutes.

Toute la salle reste scotchée avec une même question en tête : d'où sortent-ils ? Trois albums s'affichent au stand de merchandising, on a donc affaire à un groupe confirmé. Un tour sur Myspace s'impose pour grappiller des éléments biographiques : "Over the next year or two, other members came and went until The Starlets finally settled on their first team [...], in time to deliver their debut album "Surely tomorrow you'll feel blue" (2001)".
Plus de douze ans d'existence et capables de passer entre les mailles du bouche à oreilles et d'un Internet désormais omniscient, de quoi inspirer une judicieuse analyse au chanteur Biff Smith : "We get two reactions from people. One is "We've never heard of The Starlets". The other is "My God are they still going?". Le tout en laissant une impression durable à ceux qui les ont vus jouer, au point que le groupe a été invité à tourner aux Pays-Bas et au Japon.


Reste l'essentiel : comment ça SONNE ?
Et là, c'est plus compliqué. Du strict point de vue musical les Starlets ne sont pas indiepop, ni folk - même s'ils restent pop tout de même. Impossible de les affilier à un groupe précis. On trouve des traces de Go-Betweens (ils reprennent d'ailleurs "The Devil's Eye" sur scène), un peu de Prefab Sprout peut-être. Le violon évoque parfois de vieilles bandes originales de films, charmantes et désuètes, et sait se faire obsédant sur les passages les plus épiques ("Tenterhooks" !). L'infinie douceur de "You're So Changing My Mind" voit le chant muer en souffle aérien, féminin, au sein d'un écrin vaporeux à la Slowdive. Plus acoustique, "Marie Claire" ose une œillade timide à Sir McCartney. Quant à "Crashing Down The Hurry Slope", elle se glisserait sans mal parmi le How I Long To Feel... de Gorky's Zygotic Mynci. Je pourrais continuer longtemps à lister les coups d'éclat de cette discographie tant l'ensemble est une richesse peu commune - on retrouve l'expression full in sound dans nombre de reviews.


Un constat s'impose : il est rare de croiser un groupe dont la qualité semble progresser au fil du temps. Alors que l'Histoire regorge d'artistes prometteurs aux ailes trop vites brûlées, l'écriture de Biff Smith ne cesse de gagner en beauté... au point que leur prestation hivernale ne comptait que des compositions récentes, étincellantes nouvelles-nées qui ont ravi nos cœurs. J'avoue avoir songé à un coup monté destiné à rendre inoubliable mon séjour écossais : un groupe parfait capable en un quart d'heure de faire couler quelques larmes, de claquer une vigoureuse polka sortie de nulle part avant de déclencher un fou rire général - prévoir des révisions d'accent pour saisir les savoureuses présentations de Biff.

Et surtout, amis Parisiens : ne rien prévoir le samedi 14 mai prochain afin de les accueillir comme ils le méritent pour leur premier concert en France. White Town et Panama seront également de la partie. Autant dire que je compte les jours et que j'ai le sourire depuis que les mails de confirmations sont arrivés. En attendant, tous les disques des Starlets sont en écoute intégrale sur leur Bandcamp.



jeudi 31 mars 2011

Songs from 2010 #3

Tender Trap - 2 To The N
On ne le dira jamais assez : le meilleur girl group à guitares actuel. Les Dum Dum Girls et autres Best Coast leur doivent beaucoup.


Sambassadeur - Stranded
Suède, une fois de plus. Je ne me lasse pas du contraste entre l'intro au piano et la montée qui suit (et j'aimerais beaucoup voir ça en live d'ailleurs).


Shrag - Coda
L'album du quintet de Brighton donne la part belle à un post punk incendiaire, jusqu'à ce dernier titre un brin plus apaisé - mais toujours brillant.


Lucky Soul - White Russian Doll
Punchy, sautillant et made in London - me rappelle un peu l'excellent "Darling" de Sons & Daughters, et c'est tant mieux.



dimanche 27 mars 2011

Soda Fountain Rag - Reel Around Me [2010]

Commander l'album : Hands and Arms

MAJ du 05/07/11 : Mon obsession pour ce disque n'a pas cessé et il tourne encore en boucle. Ca tombe bien, Soda Fountain Rag rendent une visite gratuite aux Parisiens ce vendredi 8 juillet pour l'Another Sunny Night #6, en compagnie d'Orval Carlos Sibelius et Wake The President.



"One listen and it's clear that Ragnhild is not an average pop songwriter. Two listens and you'll be intrigued. Three listens and you'll be obsessed. At least that's what happened to me" (All That Ever Mattered)

Enregistré en trio à Brescia, ce nouveau 10" de la prolifique Norvégienne se révèle beaucoup plus immédiat que It's Rag Time précédemment chroniqué en ces pages. Non pas que la formule ait varié : toutes placées sous la barre des trois, voire des deux minutes, ces compositions pop sonnent encore parmi les plus personnelles à voir le jour en 2010. Mais la guitare trouve cette fois une place bienvenue au premier rang, notamment sur les rythmées "Dogwalkin' Summer" et "You Are Not Invited To My Wedding" qui pourraient bouleverser pas mal de classements lastfm. En fin d'album, les touchantes "Too Late For Us" et "Pirate Love" offrent un visage plus apaisé sur une base chant / claviers. La voix qui raillait quelques minutes plus tôt se fait alors mélancolique, dualité guère surprenant de la part d'une fille qui écoute autant Bach qu'Eminem.

La capacité de Ragnhild à composer des mélodies aussi simples qu'infectieuses reste intacte et fait d'elle une artiste réellement épatante. Ses chansons méritent qu'on leur donne leur chance - et plutôt deux fois qu'une.

lundi 14 mars 2011

Another Sunny Night #4 ce samedi 19 mars !

Toujours gratuit, toujours rue Moret à l'International à partir de 20h avec trois concerts et un DJ set. Déjà évoqués en ces pages, The Felt Tips et The Understudies donneront leur première date française en compagnie du trio power pop Cheap Star. A samedi !




samedi 19 février 2011

Songs from 2010 #2

Troy Von Balthazar - Wings
Grâce et dépouillement : l'ex Chokebore à son meilleur.


Belle & Sebastian - I Didn't See It Coming
Une ouverture de disque parfaite comme l'était "Another Sunny Day" pour l'album précédent... et, là encore, un trompe-l'oeil qui ne suffit pas à masquer le reste. Superbe néanmoins.


The School - I Don't Believe In Love
Les Gallois s'échappent de leurs influences girl groups le temps d'une clôture pour un chant de couple mort-né qui s'envole avec la voix de Liz Hunt.


The Starlets - I'm Your Kinda Guy
Une des multiples facettes du seul groupe à m'avoir offert un choc live du niveau des Delgados. Invités-surprise du récent Glasgow Popfest, ils ont séché la salle en trente minutes inoubliables.


vendredi 18 février 2011

Songs from 2010

Johnny Flynn & Laura Marling - The Water
Deux voix mêlées pour une déchirante ballade folk. Je n'ai jamais su résister aux valses.

 The Mare - I'm So Happy
Clip absurde pour cette pop suédoise sous euphorisants, extrait d'un mignon EP paru sur Leopard Up a Tree.


Allo Darlin' - My Heart Is a Drummer
Ce groupe m'évoquera toujours un été musical où les champs de Ripley se mêlent aux litres de sueur évaporés deux jours plus tard dans un sous-sol du XIème arrondissement. Superbe clip en carton(s) et refrain parfait.


Nick Garrie - Le Pont Mirabeau
Un retour bienvenu quarante-et-un ans après "Nightmare of J.B. Stanislas". Le plus francophone des musiciens écossais s'offre une bien jolie valse.


mercredi 26 janvier 2011

ASN is back : Tender Trap à Paris samedi !

Déjà quatre mois depuis la dernière soirée, il était temps qu'on s'y remette.

On ne change pas une équipe qui gagne : toujours gratuit, toujours à l'International, et toujours des bons groupes. Avec le retour de Tender Trap (ex Heavenly, ex Talulah Gosh...) accompagnés de Betty & the Werewolves dont j'ai déjà dit du bien en ces pages. Sylvia Hanschneckenbühl assurera la première partie et votre serviteur et ses camarades clôtureront par un DJ set grande cuvée.

YAY donc.

lundi 10 janvier 2011

Maple Leaves - Golden Ether EP [2010]


"The Maple Leaves are good. They play so well that I wonder, how does anyone have time to write-play-learn while working? The Maple Leaves song...just reached a threshhold of some sort of tricky quality that just let me think.. yes!"

Le retour de Belle & Sebastian n'empêche pas Stuart Murdoch de garder les oreilles ouvertes et d'adouber comme il se doit ce groupe émergent de Glasgow. Déjà auteurs de deux singles fait maison ("Tapestry" et "Kirsty"), Maple Leaves a terminé 2010 avec un premier EP de très haut niveau. On constate vite qu'Anna Miles n'a pas intégré God Help The Girl pour rien : elle chante de façon remarquable. La structure piano-guitare de Golden Either est survolée par sa voix qui pare chaque refrain d'un charme peu commun. Et ses jeunes camarades ont également des atouts comme le montre Julian Corrie sur What A Day, superbe valse de clôture. Des mélodies fines et mélancoliques, deux vocalistes de ce calibre qui harmonisent, et la pop n'en ressort que plus belle. Scotland forever.
  What A Day by bubblegumrecords

A commander chez Hands and Arms pour 5 euros port compris.