dimanche 24 décembre 2006

Petites piques bibliothéconomiques

(Toujours en mode "esprit de Noël")

Entre collègues :

  • - Je sais pas comment il se débrouille pour séléctionner ses DVD documentaires, mais si il attend que Jean-Pierre Pernaut en fasse la pub...

  • - C'est une psycho-rigide-maniaco-monomaniaque du catalogage et du classement. La dernière fois que quelqu'un a retouché une de ses notices on en a entendu parler pendant trois semaines, alors si on déplace tout le fonds... elle est capable de se retrancher dans son bureau avec une réserve de munitions.

  • J'hésite à le mettre à l'accueil de la section Jeunesse, il pourrait mordre un gamin.

  • [mail de la direction] - Qui est le couillon qui s'est créé une carte d'emprunt au nom de "Petit Gregory" ?

Pour les usagers :

  • - On vient de recevoir une candidature spontanée avec CV pour la discothèque de prêt... pour un emploi de serveuse.

  • - Un usager a essayé de me draguer en me disant "Vous avez un très joli fond mademoiselle".

  • - Aie, toutes les mascottes sont là en même temps. On les enferme dans la réserve ?


Et vive les Byrds.

samedi 23 décembre 2006

L'exil de Johnny ne traumatise pas les discothécaires

"Pas grave, on mettra ses disques en Musiques du monde"

(Oui, cette vanne est nulle. On appelle ça une blague de bibliothécaire).


Joyeux Noël au fait.

lundi 11 décembre 2006

Shannon Wright - Flightsafety [1999]

















Label :
Quarterstick Records
Indice PCDM : 2.32 - Folk rock

Je l’avais découverte en concert à Toulouse il y a quelques années ; dans une tempête électrique elle usait de sa voix surpuissante, adoucie le temps de me combler avec une superbe reprise du Asleep des Smiths. Et Dieu sait pourquoi, je ne m’étais pas intéressé à ses disques. J’ai pu constater hier l’étendue de mon erreur en écoutant son premier album. Car ce Flightsafety est une merveille absolue, un joyau comme quasiment aucun songwriter n’a pu en écrire dans les cinq années écoulées. Il y a ce doux Floor Pile en ouverture, murmures et arpèges servant un refrain aérien ; on pense alors à un opus de ballades bien calibrées, terrain connu. Seconde erreur. Dès le titre suivant, un clavier inquiétant trace le chemin des premières fêlures dans la voix de Shannon et le charme agit. Talent, maturité, sentiments. Aucun titre faible à signaler mis à part Holland (mais je n’ai jamais accroché aux guitares hindouisantes), l’ensemble est aussi homogène que magnifiquement composé ; en fin de compte c’est l’influence d’Elliott Smith qui se fait la plus visible, du talent multi-instrumentiste à la batterie valse de All These Things, jusqu'à l’éclatante mélancolie de Rich Hum Of Air. En guise de dernière marche le piano et le violoncelle de Heavy Crown accompagnent l’auditeur dans une dernière étape toute en tristesse résignée, comme si plus rien ne pouvait avoir lieu après. Shannon fredonne, murmure, et sa voix progressivement s’éteint… C’est la fin.

Liens découverte Yousendit :
Shannon Wright - All These Things
Shannon Wright - Heavy Crown





samedi 2 décembre 2006

Susan Christie - Paint A Lady [1970 / 2006]
















Label : Finders Keepers Records
Indice PCDM : 2.32 - Folk rock

Techniquement, on appelle ça avoir la lose : ce disque de Susan Christie partage avec celui des Aerovons le triste privilège d'avoir attendu plus de 35 ans pour se voir publié. Enregistré en 1970 à Philadephie, "Paint A Lady" a finalement bénéficié du travail de fourmi d'archéologues musicaux qui viennent tout juste de le révéler au grand jour. Heureuse chose assurément tant ces huit chansons auraient mérité un meilleur destin... Portant magnifiquement bien son nom, "Rainy Day" est une ouverture d'une grande nostalgie portée par la voix vibrante de Susan, et sublimée par des envolées de violons qui font instantanément penser à une version folk de Margo Guryan. Et ce "Paint A Lady" qui gagne par son charme envoutant...

There's something indescribably sinister about the song... The clues are there in the dark ghost-chorus, that devilish needle of a guitar line and those delicious slow, dangerous drums... And Susan's voice, that lovely, eerie magic flute of a voice...

Mille mercis à Gibert pour avoir diffusé ce disque au moment de mon passage et pour m'avoir ainsi offert une bien belle découverte. Et merci infiniment à tous ces passionnés pour redonner vie à d'aussi belles chansons.

It takes a special kind of motivation to find records so rare that they almost don't exist. Some of the most spectacular reissues of the modern age will come from those so obsessive that they simply cannot leave well enough alone when it comes to their favorite musical micro-celebrities.

Liens découverte Yousendit :
Susan Christie - Rainy Day
Susan Christie - Paint A Lady


samedi 25 novembre 2006

Biblio-cats

Les écrivains les ont tant chéris et célébrés que les bibliothécaires s'y mettent aussi : entre les chats et la plume, l'histoire d'amour continue. Pour preuve cette initiative originale : la Library Cat Maps localise précisément les félidés ayant élu domicile dans une bibliothèque ou un centre de documentation, avec coordonnées précises, nom de l'animal et photo en prime ! On ne peut que regretter l'absence d'établissement français dans cette merveilleuse liste... Si l'un d'entre eux se manifeste un jour je serais ravi d'aller lui rendre visite.











(Personne ne sera surpris d'apprendre que bon nombre de ces chats répondent au nom de Dewey)


dimanche 12 novembre 2006

Médiathèques : et si on oubliait un peu la dématérialisation ?

A l'heure des grands débats sur le tout-mp3 il me semble clair que les discothécaires doivent avoir d'autre priorité que celle de participer à la mise à mort du support disque, tant le retard des médiathèques françaises en matières d'autres supports musicaux demeure inquiétant. Dès 1995 Michel Melot, Président du Conseil supérieur des bibliothèques, soulignait le problème dans son rapport annuel :

Non que les discothèques de prêt ne connaissent en France un succès grandissant [...], mais ce succès somme toute facile n'est que rarement accompagné d'un effort pour intégrer ce prêt des disques dans un ensemble documentaire cohérent de livres, de périodiques, et surtout d'une collection conséquente et raisonnée de partitions musicales [...]. De tels services répondent parfaitement aux missions des bibliothèques de lecture publique. Ils sont les exemples les plus incontestables du rôle que peuvent jouer les bibliothèques publiques dans l'intégration sociale. Ils sont enfin l'illustration même de ce que devrait être une "médiathèque".

Dix ans plus tard, ce cri d'alarme a-t-il été entendu ? Ce n'est pas gagné... Prenons le cas des partitions, toujours placée en zone sinistrée selon les statistiques de la Direction du Livre et de la Lecture en 2002. Jugez plutôt : sur 1473 bibliothèques municipales prêtant des disques, 252 disposaient d'une collection de partition (17,1%) dont seulement 155 disponibles au prêt. Pire encore, sur ces dernières, 49 affichaient une collection négligeable de moins de 100 partitions, 55 en possédaient de 100 à 500 et 38 de 500 à 1000. En définitive, seules 39 bibliothèques municipales se démarquaient par un fonds de plus de 1000 partitions.
Souvent considérées comme coûteuses et difficiles à acquérir (je m'inscris en faux) autant qu'à cataloguer (idem), réduites à la portion congrue, les partitions ne font toujours pas partie des priorités budgétaires. Il est pourtant du rôle des médiathèques d'accompagner et d'encourager les pratiques musicales par la mise à disposition de partitions et de méthodes instrumentales...

Quant aux livres ils sont certes mieux lotis, mais ce n'est pas encore la panacée tant les collections apparaissent souvent comme réduites et vieillissantes. Il est vrai que l'édition française ne facilite guère la tâche, notamment dans le domaine du rock et des musiques populaires (quelques brillantes exceptions mises à part), comme le relève l'ouvrage Musique en bibliothèque :

Il faut reconnaître que la structure de la production éditoriale rend difficile la constitution d'une offre de prêt vraiment attractive : comparée en effet à la production anglaise ou allemande, l'édition de livres sur la musique ne représente qu'un tout petit secteur, globalement assez peu dynamique, jugé souvent peu rentable par les quelques maisons qui s'y consacrent encore. L'offre disponible a souvent tendance à se répartir entre des produits de médiocre qualité et des publications musicologiques savantes destinées à un public de spécialistes.

On ne rappellera pourtant jamais assez l'importance des encyclopédies musicales, des essais et des biographies dans la démarche de découverte. A quoi sert pour une médiathèque de posséder la discographie intégrale des Zombies si l'usager curieux n'a aucun moyen de connaître leur existence ? Quel est l'intérêt d'accumuler les enregistrements du label Stax ou de Captain Beefheart si ceux-ci ne peuvent être replacés dans un contexte musical, social et historique qui explique leur importance vitale ?

Cessons de courir après Google, la Mule et Universal, proposons une offre culturelle que les usagers ne pourront guère trouver ailleurs tant ces documents marquent une tendance nette à s'évaporer des références disponibles en librairie. Et n'oublions pas le sens premier du mot bibliothèque.




mardi 7 novembre 2006

Sweet soul music / Peter Guralnick

















Editeur : Allia, 2003
ISBN : 2-84485-130-4

"Sweet soul music fait partie du top 5 de mes livres favoris" (Rob Fleming, dans Haute Fidélité de Nick Hornby)

Parmi mes cadeaux d'anniversaire se trouvait cette merveille consacrée à la soul, style majeur dont la bibliographie française souffre d'un incroyable vide. Zélateur acharné, Peter Guralnick s'est mis sur la piste des fondateurs de l'authentique soul sudiste et offre ici une véritable Bible accessible tant aux néophytes qu'aux mélomanes confirmés. Les artistes majeurs tels que Sam Cooke, Solomon Burke et Ray Charles bénéficient d'une biographie fouillée et le label Stax se voit étudié sous toutes les coutures, de la création familiale à lavènement en passant par les premiers succès (William Bell notamment). En fin d'ouvrage on trouvera une bibliographie impressionnante ainsi qu'une discographie, judicieuse pour approfondir la découverte de cette musique de l'âme.

Et pendant que vous êtes là, n'omettez pas de mettre genou à terre devant l'un des plus grands chanteurs que la Terre ait porté. James Carr.

















La preuve : James Carr - The Dark End Of The Street [1967]


mercredi 1 novembre 2006

El Perro Del Mar - El Perro Del Mar [2006]














Label : Memphis Industries
Indice PCDM : 2.24 - Pop "indie" ou 2.35 - Néo folk (quel terme idiot)

Entre les Concretes et Anna Ternheim, les Suédoises m'ont déjà gaté cette année. Jamais deux sans trois : venue de Goteborg, Sarah Assbring expose de superbes toiles musicales tirées d'une palette largement 60's. Ballades, comptines et guitare acoustiques soutiennent ici une voix haut placée évoquant nombre de merveilles passées, Françoise Hardy et Dotti Holmberg en tête. Tout en délicatesse et fragilité, ce timbre teinte de tristesse des compositions brillantes comme l'entêtante God Knows ou la lancinante This Loneliness qui méritent d'être écoutées en boucle.


Page Myspace



dimanche 22 octobre 2006

The Boo Radleys - Everything's Alright Forever [1992]














Label : Creation Records
Indice PCDM : 2.65 - Noisy pop

Il est de bon ton de lui préférer Giant Steps sorti l'année suivante, et même les sages de All Music ne dérogent pas à la règle : "Forever" lives up to its title well enough: everything's alright, but not yet truly astounding". Alors, pas stupéfiant cet album ? D'entrée, Spaniard allie au son cotonneux du shoegazing une guitare hispanisante et des trompettes mariachis en descendance directe du Alone Again Or de Love. Everything's Alright Forever... Changes. Cet hommage passé, le groupe dévoile son identité basée sur des murs de guitares où repose la voix aérienne de Martin Carr, avantage décisif sur leurs nombreux concurrents de l'époque - notamment Ride où l'absence de grand vocaliste s'est toujours fait sentir (je sens que je vais me faire des amis). Oh certes, les zélateurs de Giant Steps citeront I Hang Suspended, Lazarus ou encore Rodney King, merveilles en face desquelles cet album n'a pourtant nullement à rougir avec son enchainement Does It Hurt / Sparrow / Smile Fades Fast / Firesky digne d'un grand chelem. Le talent des Boo Radleys éclate littérallement dans ce dernier titre, où le son du ressac accompagne une ambiance totalement onirique et des mélodies d'une qualité rare... Stupéfiant, vraiment.

Liens découverte Yousend it :


The Boo Radleys - Spaniard
The Boo Radleys - Firesky


jeudi 19 octobre 2006

Silver Sunshine - Silver Sunshine [2004]





















Label :
Empyrean Records
Indice PCDM : 2.24 - Pop "indie" ou 2.21 - Pop 60's

Ils ont le plus beau nom du monde et un coeur gros comme ça. Originaires de San Diego, Californie, les trois membres de Silver Sunshine garnissent leurs rêves des années soixante et de leurs astres passés. Nourris aux doux seins de la mélodie parfaite, ils ont paré leurs compositions d'accords ensoleillés provenant aussi bien d'Angleterre que de leur propre contrée ; une démarche de fan qui peut faire sourire tout en les rendant immédiatement sympathiques. Mais surtout, surtout, ces troubadours modernes ont de l'or dans les doigts. Qu'ils rendent un hommage appuyé aux Beatles et aux Kinks (Way Up In The Big Sky, If I Had The Time), qu'ils s'essaient au folk crépusculaire façon Elliott Smith (Nightmares, sublime) ou qu'ils claquent une véritable bombe power pop (ébouriffante Greenfield Park), ils le font avec la sincérité et l'absence de calcul des passionnés. Coup de coeur instinctif, en espérant qu'un rayon de soleil les porte vers nous bientôt.


Mp3 officiels

mercredi 18 octobre 2006

All the people, [too] many people

Mercredi, jour des petits. Dès 10 heures les poussettes chargent comme à Vincennes et les nounours perdus transforment le trajet banque de retour-bacs à disques en parcours d'obstacles. Ca babille, ça fait risette, ça grouille, ça éclate en sanglots, ça hurle par solidarité - les chevaux font peu ou prou la même chose, mais c'est curieusement plus mignon chez ces derniers - et, avouons-le, ça finit par taper sur les nerfs. Pas de chance, l'après-midi c'est pire. Pour cause de réflexe pavlovien ou d'un joueur de flute de Hamelin particulièrement pervers tous les usagers choisissent de débarquer en même temps, suivis à une encolure par le matériel de vernissage de l'exposition : maire et huiles locales, délégation étrangère, curieux, pique-assiettes. C'est dans cette atmosphère de fin du monde auditive que j'enchaîne les inscriptions pendant 4 heures en branchant le pilotage automatique modalités-durée de prêt-prolongations-réservations-accès à distance-détails divers, ne parvenant à m'échapper que le temps de mettre dans les mains d'un habitué la beeeeeeelle compilation des Merry-Go-Round fraîchement arrivée.

Par moments ce boulot ressemble à l'usine, et j'ai horreur de ça.


lundi 16 octobre 2006

Fugues / Lewis Shiner



















Editeur :
Denoël, 2000
Collection : Lunes d'encre
ISBN : 2-207-25012-1

Si Haute Fidélité ou Bienvenue au club sont déjà considérés comme des romans cultes au sein de la joyeuse communauté des poppeux associés, il en est d'autres qui végètent cruellement dans l'ombre, plus abandonnés encore qu'un album de Wonderstuff. "Fugues" donc, dont la quatrième de couverture devrait déjà toucher la corde sensible des mélomanes :

Ray Shackleford, réparateur de matériel hi-fi, se noie dans l'alcool et la musique. Il tente d'oublier une vie de couple cahotique et les brimades de son père. À la mort de celui-ci, sa vie bascule. Il se découvre un don singulier : il a le pouvoir de se projeter dans l'univers de ses groupes de rock favoris, d'enregistrer des versions inédites de leurs chansons.
Poussé par Graham Hudson de Carnival Records, il accepte d'enregistrer l'album mythique et inédit des Doors : Celebration of the Lizard. Mais ces voyages incessants dans le passé se révèlent bientôt dangereux. Car à trop jouer avec l'espace et le temps, ne risque-t-on pas d'ouvrir les portes du domaine de la Mort ?
Fugues est à la fois un roman initiatique et un magnifique hommage au rock des années 60-70 ; on y croise entre autres Jim Morrison, Brian Wilson, Jimi Hendrix et les Beatles.

Et le fait est que ça marche très bien tant la passion et la connaissance de la musique de l'auteur apparaissent à chaque ligne. Les légendes convoquées ici agissent de façon logique (si tant est qu'on puisse employer cet adjectif dans le cas de Brian Wilson), le Swinging London comme la Californie sunshinepopienne sont magnifiquement reconstitués, le personnage principal aussi obstiné qu'attachant. Et qui n'a jamais rêvé de revenir en arrière pour pousser le gros Brian à enregistrer le VRAI Smile ?



dimanche 15 octobre 2006

Anthologie - One kiss can lead to another : Girl group sounds lost & found





















Label
: Rhino, 2005
Cote PCDM : 1.412 - Doo wop (faute de mieux)
Période couverte : 1960-1969


Bonne nouvelle : les inconditionnels des girls groups vont pouvoir laisser se reposer leur coffret Back To Mono et leurs compilations des Ronettes. Grâce au fabuleux travail de Rhino, c'est probablement la plus belle anthologie du genre qui nous est proposée. Il y a d'abord l'objet, somptueux, boîte à trésors renfermant un livret conséquent – à quand la traduction en français ? On a le droit de rêver... - et quatre CD gavés jusqu'à la garde de sucreries 60's. Les plus belles sont présentes : Shangri-Las, Chiffons, Supremes, Marvelettes, Shirelles, Velvelettes, Ronettes... Une large place est faite aux artistes « solos » avec entre autres Jackie DeShannon, Brenda Lee, la trop peu connue Evie Sands, Cilla Black, Petula Clark, P.P. Arnold, Sandie Shaw et Mary Wells. Mais plus que ces noms prestigieux, ce sont les chansons qui font la force de cette anthologie. Il faut entendre Dusty Springfield transcender « Magic Garden », une des nombreuses perles du compositeur Jimmy Webb avec ses cascades de violons et de piano. Il faut entendre la façon dont les Exciters scandent leur « He's Got The Power ». Il faut entendre la tristesse résignée du « Only To Other People » des Cookies pour se rendre compte que oui, Morrissey l'a copiée de façon éhontée et sans la moindre mention dans « Girl Least Likely To » ; on se souvient alors que les Smiths avaient repris « I Want A Boy For My Birthday » de ce même groupe lors de leur premier concert. On en vient à maudire les Beatles d'avoir sonné le glas de cette période dorée, eux qui n'avaient pas encore explosé quand le merveilleux « I Only Want To Be With You » ensoleillait les ondes. 120 chansons en tout, rien que ça. Il faut dévorer, savourer, se laisser bercer par ces ambiances tantôt naïves tantôt désespérées. La plus belle idée de cadeau à (s')offrir pour Noël. Encore merci Rhino.



Information pratique : on constate d'étranges écarts de prix pour cette merveille. Disponible pour 45 euros sur amazon.fr, elle dépasse régulièrement les 70 euros dans les Virgin pour atteindre le prix surréaliste de 94 euros sur fnac.com (avec un délai de livraison de plusieurs semaines en prime). En espérant que vous n'êtes pas liés pieds et poings à un fournisseur spéculateur...



Liens découverte Yousendit :

Dusty Springfield - Magic Garden
Nita Rossi - Untruth Unfaithful (That Was You)
The Cookies - Only To Other People

samedi 14 octobre 2006

One, two, three, four

Bonsoir,

Ne faîtes pas attention au désordre, les cartons ne sont pas encore défaits. Je vais installer tranquillement mes petites affaires, classer soigneusement mes disques sur les étagères et mettre un coup de peinture s'il me reste de l'énergie. Ce qui ne m'empêche évidemment pas de souhaiter dès à présent la bienvenue aux visiteurs qui viendront faire un tour dans mon petit domaine.

Aurai-je le temps d'en faire un endroit agréable ? C'est déjà le troisième après tout, les précédents n'ayant laissé à la postérité qu'une trace éphémère au sein du cache Google. Etrange façon de conserver l'information pour un bibliothécaire, même musical. Mais j'ose croire qu'il en sera différemment cette fois.

J'ai tenu à conserver ce modeste pseudonyme. Petite coquetterie induite par sa sonorité, sa signification et la beauté de la chanson qui en porte le nom. On ne remerciera jamais assez Elliott Smith pour son oeuvre.

Bienvenue donc...

Aïle, pistoleros. Que vos journées soient longues et vos nuits plaisantes.


Pitseleh