label : Where It's At Is Where You Are
Debut album from indiepop's latest great white hopes, a Mancunian sextet who sound roughly like Nico fronting Camera Obscura with Stereolab's keyboards.
On a vu des CV plus mal fichus : HSOL comptent parmi eux 2 ex-Language Of Flowers et un 1er album produit par le "cinquième Smiths" Craig Gannon. Ne pas s'attendre pour autant à fondre sur des mélodies légères si souvent célébrées en ces pages : l'ambiance se fait ici plus sombre - la voix grave et crooneuse de D. Lucille Campbell y est pour beaucoup - et le son s'avère particulièrement compact avec ces deux claviers qui comblent le moindre espace. Ce choix artistique aurait pu générer un disque étouffant mais se révèle payant grâce à un songwriting d'excellente qualité. Tout comme The Andersen Tapes, autres favoris de mon top 2011, la majeure partie des chansons finit par successivement tourner en boucle dans ma platine. Record Shop avec ses lignes dansantes et son texte obsessionnel, le refrain quasi new wave de Cellophane, l'ambiance générale de désenchantement et d'échec. Et ce final monumental qu'est Split Infinitives, sept minutes de démonstration de classe qu'on repasse à peine terminé. Groupe à suivre.
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