On avait pu constater ces derniers mois que, loin de remplir sa mission de Ministre de la Culture, Mme Albanel s'était forgée un costume de secrétaire d'Etat à l'Internet et aux industries musicales (avec M. Lefebvre en garde-chioumes ?). Dernière suggestion en date pour protéger les structures publiques des dégats collatéraux d'HADOPI : restreindre l'utilisation des accès publics à une "liste blanche" de sites aimablement fournie par les soins de ses diverses commissions, et uniquement à celle-ci. Attitude rétrograde consistant à limiter la liberté d'informations pour appliquer une loi déjà très controversée : suite au rejet récent d'un amendement, les internautes identifiés par erreur comme auteurs de téléchargement illégaux ne pourront prétendre à aucun dédommagement. Il n'est pas certain que les tribunaux seront du même avis.
Et nous ?
Et nous ?