lundi 8 mars 2010

London Popfest - last day

Dimanche 28 février - The Lexington

Qu'il est accueillant ce pub... Dommage qu'un réveil un peu tardif nous ait privé du Pop Quiz. Le duo suédois Leaving Mornington Crescent ouvre ce dernier jour : ils n'ont certes pas inventé le fil à couper le beurre et le chant est un peu bancal mais l'ensemble dégage un certain charme, parfait pour se mettre dans l'ambiance. Enchainement avec Jyoti Mishra alias White Town dont le premier titre nous cueille de plein fouet au retour de notre énième pause cigarettes. Plus que l'homme lui-même - indiscutablement attachant - c'est cette voix magnifique qui scotche. Sourire général sur "Your woman", toute l'assistance rajeunit de 13 ans. Where were you when... Concert sans faute hormis des accompagnements à l'Ipod qui couvrent parfois la pureté acoustique. Comptant notamment un membre de The Drums, les très attendus Horse Shoes me laissent totalement froids. Chanteur trop maniéré, son trop cold wave, chansons manquant d'intensité, je passe mon tour et laisse mon regard dériver tout autour de moi : un Smittens, deux Pocketbooks, Harvey Williams, un Understudies, des créateurs de labels plus la quasi-totalité des groupes que j'ai admiré ces derniers jours... et là bas c'est Robert Wratten (Field Mice, Trembling Blue Stars) qui se dandine. Où ailleurs assiste-t-on à un concert en pareille compagnie ? C'est encore une fois cette fusion entre artistes et spectateurs et cette ambiance chaleureuse qui donnent le sentiment d'appartenir à un formidable groupe uni par des goûts ô combien démodés - voire moqués - mais toujours actif.

Il est bientôt l'heure de se séparer et la salle est comble pour accueillir The Wake dont les membres ne sont plus tout jeunes - leur bassiste m'évoque irrésistiblement le Rod Argent cuvée 2009, le balai O'Cedar sur la tête en moins. Esprit de contradiction ? L'ex-formation de Bobby Gillespie choisit ce soir de mettre en valeur les titres de sa période Factory au détriment de celle, si chère au cœur des spectateurs, de Sarah Records. Je reste bouche bée une bonne partie du concert tandis que le reste de la salle prend un pied non dissimulé : pari gagné sur toute la ligne. Il y aura ensuite un resto, un autre pub, une fin de soirée prolongée, tout ce qui sera possible pour prolonger l'état de grâce mais viendra fatalement l'heure de regagner Paris. Le blues post-festival joue encore à plein aujourd'hui, heureusement atténué par la perspective des concerts et des rencontres qui nous attendent en juillet, du côté de Ripley : plus que quatre mois et demi avant Indietracks.

Sometimes summer never comes...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Por qué, por qué, por qué... The Wake, ains. Je préfère leur période Factory en plus... Jamais plus sans moi.

Pitseleh a dit…

Prévois-toi des jours de libre pour février prochain alors...