Pluie constante, auberge de jeunesse miteuse, transports publics en rade, full English breakfast... Londres ne change pas. Nous non plus : nos louables projets de visites culturelles ont encore une fois cédé devant l'appel des disquaires pour une addition à trois chiffres.
jeudi 25 février - Café Oto
"London folkfest" : tous les artistes de la soirée jouent en acoustique, un choix de programmation assumé mais guère compatible avec les retrouvailles enthousiastes d'une bonne partie du public. Rob Price de Airport Girl ouvre le bal avec un agréable set sous influence Go-Betweens, suivi de The Pines qui ne parviennent hélas pas à reproduire l'excellente impression qu'ils m'avaient laissé sur disque. Les harmonies tombent à plat, l'ensemble manque de cohérence : retour sous la pluie pour quelques cigarettes.
Avec son look de biker chevelu Withered Hand fait sensation. Vannes cyniques, voix impressionnante et jeu de guitare proche d'Elliott Smith en font mon premier coup de cœur du festival. Je file acheter son disque avant d'aborder le claviériste des Smittens repéré dans l'assistance pour discuter d'un éventuel concert à Paris. Retour à l'extérieur où je goute aux joies de la célébrité quand les deux Français de The Sunny Street me "reconnaissent" suite à la note postée à leur sujet voilà quelques semaines. La discussion se poursuit tout le reste de la soirée au point que nous manquons l'essentiel de la tête d'affiche Rose Melberg. Pas de regrets : les défauts des Softies sont ici amplifiés, et le climat bien trop solennel nous rendent ses compositions encore plus soporifiques. Pas de DJ set, tout se termine gentiment autour d'une table bien chargée en compagnie - entre autres - des Suédoises de The Garlands. Une fin de soirée tranquille, nous ne savions pas encore les jours suivants seraient autrement plus épuisants.
Avec son look de biker chevelu Withered Hand fait sensation. Vannes cyniques, voix impressionnante et jeu de guitare proche d'Elliott Smith en font mon premier coup de cœur du festival. Je file acheter son disque avant d'aborder le claviériste des Smittens repéré dans l'assistance pour discuter d'un éventuel concert à Paris. Retour à l'extérieur où je goute aux joies de la célébrité quand les deux Français de The Sunny Street me "reconnaissent" suite à la note postée à leur sujet voilà quelques semaines. La discussion se poursuit tout le reste de la soirée au point que nous manquons l'essentiel de la tête d'affiche Rose Melberg. Pas de regrets : les défauts des Softies sont ici amplifiés, et le climat bien trop solennel nous rendent ses compositions encore plus soporifiques. Pas de DJ set, tout se termine gentiment autour d'une table bien chargée en compagnie - entre autres - des Suédoises de The Garlands. Une fin de soirée tranquille, nous ne savions pas encore les jours suivants seraient autrement plus épuisants.
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