samedi 28 août 2010

Another Sunny Night : la deuxième arrive !

Parce qu'on devient vite accro à jouer les promoteurs et que l'affiche est fichtrement bonne. C'est toujours à l'International, c'est toujours gratuit et c'est pour mercredi à partir de 20 heures. Avec des concerts de The Cavalcade, Red Shoe Diaries et des Parisiens de Lovely Rita pour terminer. Pop pop pop!
The Cavalcade - Meet You In The Rain from Leftyheart on Vimeo.

Red Shoe Diaries - Indietracks 2010 Teaser from Red Shoe Diaries on Vimeo.
Lovely Rita "Six O'Clock" live@le Klub from Astrid de Lyon on Vimeo.


mercredi 18 août 2010

dimanche 8 août 2010

Indietracks 2010 : last day

Épilogue et journée des concerts manqués : entre réveil tardif, récupération, bières, discussions et autres promenades nous manquons notamment Let's Whisper, Be Like Pablo, The Cavalcade (honteux, sachant qu'on les fait également jouer à Paris bientôt), et The Blanche Hudson Weekend. Quelques regrets mais c'est le risque induit par une ambiance pareille, quand un trajet de 50 mètres vous prend une demi-heure en raison de toutes les personnes croisées sur le chemin. Hugs, smiles & kisses, what else ? 
C'est finalement avec The Loves que nous nous posons. Intégrant entre autres la section rythmique de Pocketbooks, le groupe offre une prestation détonante et ose jouer la carte spectacle en conviant Jésus (!) et une troupe de danseuses sur scène. Décidé à trouver place dans l'église je renonce aux Cannanes pour suivre le concert d'adieu des Millipedes. Beaucoup d'énergie, des titres courts et incisifs, très bon moment malgré les circonstances particulières de cette découverte.

Enchainement avec The Sunny Street dans une Church Stage désormais comble et qui plonge illico dans la mélancolie du quatuor londonien. Toujours aussi délicate leur dream pop se pare d'attaques de guitare façon Field Mice / My Bloody Valentine, Rémi devenant ainsi le premier guitariste shoegaze... sans pédale d'effets.

Pendant ce temps les excellents Internet Forever ont hélas terminé leur prestation. Toujours pas convaincu par Standard Fare, ni par Slow Club - Shrag s'en étant bien mieux sorti entre les deux. Les Brésiliens de Pale Sunday ayant annulé, direction les Pooh Sticks dont je ne connais qu'un titre (le fameux "I know someone who knows someone who knows Alan McGee quite well"), lequel ne sera d'ailleurs pas joué. Très bonne surprise et très bon concert, carré et énergique, avec une Amelia Fletcher infatigable au micro. Il va bientôt être l'heure de quitter les prés de Swanwick, reste juste... The Pains Of Being Pure At Heart, ni plus ni moins. Exemple rare de groupe purement indiepop en plein décollage, ils suscitent des attentes considérables et ne décevront personne. Artillerie de tubes, énergie totale qui déclenche le plus beau pogo de l'histoire d'Indietracks - les gros Anglais qui m'entourent m'offrent un vol plané dès le premier coup de batterie. "The Pains..." n'ont pas oublié d'où ils viennent et rendent un hommage touchant à celles et ceux qui ont contribué à leur ascension.

La fin approche hélas, et les dernières discos pop sont autant de tentatives pour repousser l'heure fatidique. Les festivaliers s'y jettent avec enthousiasme : spectateurs, musiciens, organisateurs, rédacteurs de fanzines, toutes les petites mains de l'indiepop se mêlent pour des adieux en forme d'apothéose. Les sourires se teintent de mélancolie dans le dernier train qui nous dépose à Butterley au cœur de la nuit mais du fan transi au nouveau converti, chacun songe déjà à la prochaine édition.

vendredi 6 août 2010

Indietracks 2010 : 2nd day

A peine arrivé et déjà un déchirement : je dois renoncer aux Felt Tips pour revoir mes chers Red Shoe Diaries, invités de dernière minute sur la grande scène. Joie, ils sont encore meilleurs qu'en février avec d'excellentes nouvelles chansons et la voix de Leanne qui prend de l'ampleur ; approbation générale, à découvrir à Paris le 1er septembre prochain. On constate en se promenant que l'affluence a encore augmenté par rapport à l'année dernière, et la file d'attente qui s'allonge devant la Church stage confirme cette impression. La patience est donc de mise pour assister à un set énergique de Betty & the Werewolves qui mettent le feu aux planches avec leur garage/pop de haute volée.
La suite de la journée tient du marathon pop tant les concerts s'enchainent : bien que desservies par le son bancal de la Indoor stage, les chansons amères des Just Joans régalent le public avant que les Smittens, mascottes du festival, ne se retrouvent au premier plan avec un set conclu par le "What Do We Do Now?" des... Just Joans. La boucle est bouclée. Et pas de temps mort car les ô combien cultes The Orchids sont déjà en place. Bonheur, ils démarrent avec la superbe "It's Only Obvious" ! Si le set s'essouffle un brin après un déluge de tubes, les Ecossais font naître quantité de sourires à la ronde. Petit détour par la Church stage bondée où j'écoute durant quelques minutes White Town. "Your Woman", décidément... Puis c'est une énorme baffe qui m'attend à la seconde où Ballboy commence à jouer. Dieu sait que je les avais aimés au Popfest, mais vu mon état lamentable je n'avais pas compris à quel point ils sont irrésistiblement bons : chaque chanson est meilleure que la précédente, on n'a tout simplement pas idée d'avoir un talent pareil. "I've Got Pictures Of You In Your Underwear" est renversante. Highlight of the day.

Remplaçant au pied levé Love Is All, Tender Trap ramène tout le monde à l'intérieur. Amelia Fletcher est superbe, Elizabeth d'Allo Darlin' tient la guitare et le nouvel album du groupe est largement mis en avant - à commencer par l'hilarant single "Do You Want A Boyfriend?".

Tête d'affiche du jour : The Primitives. Tracy Tracy en fait décidément un peu trop dans le genre diva et, comme sur disque, peu de chansons se démarquent en dehors de l'imparable "Crash". Pas grave : How Does It Feel To Be Loved enchaîne avec un mix soul/60's détonnant pour faire danser les nombreux survivants jusqu'à minuit. Trop tôt, forcément trop tôt.



samedi 31 juillet 2010

Indietracks 2010 : first day

Commencer par une nuit blanche, arriver à Derby, se perdre à Ripley, se perdre au Sainsbury's, descendre du train à la mini-gare de Swanwick, récupérer le bracelet d'entrée tout en reconnaissant déjà des figures amicales... Un an que j'attendais ça. On croit un instant avoir manqué Veronica Falls mais ce n'était que le soundcheck qui s'achevait et le groupe revient sur scène... cinq minutes plus tard pour lancer avec brio les premières notes du weekend. Ne comptant que trois concerts, ce vendredi pouvait fait figure d'aimable apéritif avant les choses sérieuses : hypothèse pulvérisée par Allo Darlin' qui reprend tout le monde de volée d'une prestation époustouflante, digne d'une tête d'affiche. Un son bien plus costaud que sur disque propulse Elizabeth Morris aux premières loges. Allo Darlin' est définitivement une usine à tubes en live, et l'idée qu'ils allaient jouer pour nous quelques jours plus tard me laissait bouche bée.
Le temps s'écoule vite entre retrouvailles et pintes, arrive déjà l'heure de Everybody Was In The French Resistance... Now! qui font leur entrée sur une retentissante Marseillaise. Art Brut était là l'an dernier et Eddie Argos avait clairement manifesté son désir de rejouer : pari gagné avec un spectacle hilarant de bout en bout. Constituées de réponses absurdes ("Superglu" pour singer le "Vaseline" d'Elastica), ces chansons tressent un lien entre des speechs irrésistibles. Eddie joue les showmen et se trace un chemin au milieu de festivaliers hilares en entonnant "With Or Without You". Je demande instamment que cet homme soit nommé Mascotte Officielle d'Indietracks.
Encore un peu d'énergie après plus de 36 heures sans sommeil ? Les discos pop sont là pour ça et tant musiciens que spectateurs semblent suer la bière en se défoulant sur Pulp, les Chills ou les Ronettes, échangeant discussions et rires au cours d'innombrables pauses snack et cigarettes. Toujours debout. Il faudra encore une mini-after devant notre hôtel en compagnie d'un groupe d'Espagnols pour nous achever définitivement, alors que "My Heart Is A Drummer" résonne encore dans mes oreilles. Réveil prévu pour onze heures le lendemain.

jeudi 24 juin 2010

Indietracks 2010 : J-30

Mon petit cœur fait des bonds :

http://indietracks.co.uk/

THE PAINS OF BEING PURE AT HEART
THE POOH STICKS / THE PRIMITIVES
LOVE IS ALL
/ EVERYBODY WAS IN THE FRENCH RESISTANCE...NOW!
Allo Darlin', Antarctica Takes It!, Ballboy, Be Like Pablo, Betty and The Werewolves, Boy Genius, Burning Hearts, The Blanche Hudson Weekend, The Callas, The Cannanes, The Cavalcade, Cineplexx, Clint Play People, David Tattersall, The Felt Tips, Foxes!, Internet Forever, The Give It Ups, The Hillfields, Jam On Bread, The Just Joans, La La Love You, Lime Chalks, Linda Guilala, The Loves, Mexican Kids At Home, Micktravis, The Middle Ones, TheMillipedes, MJ Hibbett & the Validators, Paisley & Charlie, Pale Sunday, The Orchids, Onward Chariots, Sarandon, Secret Shine, Shrag, Springfactory, Slow Club, The Smittens, Socialist Leisure Party, The Specific Heats, Standard Fare, Stars In Coma, Stars of Aviation, The Sunny Street, This Many Boyfriends, Urbantramper, Veronica Falls, White Town, Winston Echo, Yokoko.

Ça va VRAIMENT donner.

mardi 22 juin 2010

[Chanson du jour] Margot and the Nuclear So and So's - Paper kitten nightmare



Allmusic, éternel ami des groupes au nom improbable. C'est via la fiche de Musee Mecanique que j'ai atterri chez ce collectif américain mené par Richard Edwards et le premier coup d'oeil s'est révélé alléchant : influences Left Banke et Elliott Smith, obsession des chats. Le genre de groupe qu'on espère aimer en lançant le premier mp3. Première chanson plaisante et conformation parfaite avec ce "Paper kitten nightmare" tout en finesse et détente, comme une version du "Love is an arrow" d'Aberfeldy qui comporterait des "Meow meow meow" en guise de refrain. Leur premier album sera dans quelques jours dans ma boîte aux lettres, une jolie galette de plus pour célébrer l'été.

mardi 1 juin 2010

Rookies of the year : Red Shoe Diaries

Le jour où les groupes non signés auront tous des chansons de ce calibre, promis, je recommencerai à sortir pour la Fête de la Musique. Un EP autoproduit en poche, ce quintet anglais auteur  d'une remarquable prestation au London Popfest aligne déjà des compositions dignes de sortir du lot : Underage Disco est un single en puissance prêt à faire remuer tous les popotins dans les soirées indiel Portées par les chœurs, Infinity+1 et Jesus Don't Care percent joliment la grisaille de Nottingham. On trouve ici des influences variées - il se murmure même qu'un fan de Yes ferait partie du lot ! - pour un résultat qui devrait ravir les amateurs de pop en général et de Belle & Sebastian en particulier. A suivre donc, à voir bientôt sans doute.

Page Myspace

A noter que ces charmants mélomanes ont récemment lancé une collecte afin de venir rendre visite aux Parisiens. Les âmes généreuses recevront en retour leur EP et tous leurs remerciements.


mercredi 21 avril 2010

Médiathèques : vous reprendrez bien un peu de rentabilité ?

Le secteur culturel a ceci d'utile qu'il constitue une cible toute désignée lorsqu'il s'agit de réaliser des économies en période de crise, et les hausses locales des statistiques de prêt constituent un bouclier bien dérisoire pour contrarier ce phénomène. Les budgets d'acquisition étant déjà annuellement revus à la baisse, c'est désormais au tour des animations de contribuer à l'effort de guerre par le biais de ratios coût / fréquentation à respecter en guise d'objectifs.

Soucieux du devoir d'obéissance propre à tout fonctionnaire et tout à fait décidé à être bien considéré par les instances dirigeantes, je propose ici quelques suggestions destinées à rendre enfin les médiathèques "rentables" afin de les intégrer au mieux dans la vie économique de notre société. Pour ce faire le modèle des compagnies aériennes dites "low-coast" parait tout indiqué. Il convient ainsi, contrairement aux usages, de maintenir les tarifs d'inscription au plus bas niveau possible afin d'en faire un produit d'appel pour la clientèle. Attirée par ce critère ainsi mis en avant, elle sera mieux disposée à accepter la création de nombreuses surtaxes.

Toute action répondant à une demande particulière doit ainsi faire l'objet d'une tarification supplémentaire, telle qu'elle se pratique déjà partiellement dans certains lieux (ex : bibliothèques de Montréal). Le tarif  psychologique d'un euro par acte sera d'autant mieux accepté que l'on fera miroiter une meilleure satisfaction de la demande par le biais de la sélection financière. Seront ainsi considérés comme payants tous les services ne relevant pas du prêt, à savoir : 
  • les réservations de documents
  • les suggestions d'acquisition, dès lors que celles-ci auront été exaucées
  • les prolongations de prêt
  • le prêt de documents au delà du strict quota de base [forfait de 15€ par kg supplémentaire]
  • le prêt de documents en absence de carte d'abonné et sur présentation d'une pièce d'identité
  • les demandes de renseignements et recherches particulières [grille de tarification à élaborer en fonction du temps consacré par le professionel]
  • l'accès aux services en ligne
  • l'utilisation des places assises
  • tout service non mentionné susceptible d'être développé à court, moyen et long terme

Financièrement votre,

lundi 12 avril 2010

The Garlands : indiepop explosion !

Trois secondes de concert et je les aimais déjà : le charme des Garlands agit sans attendre, tout comme leurs chansons. Avec une durée moyenne sous la barre des deux minutes vous ne trouverez pas ici d'intros vaporeuses, de solo ou de longues plages éthérées. Ecouter les Garlands revient à dévorer un recueil de nouvelles... ou à affronter un mi-lourds qui cherche le K.O dès le premier round. Une efficacité redoutable concoctée par Roger Gunnarson qui claque un son compact, batterie sèche, basse en avant, attaques de guitares hérissées d'arpèges pour propulser la douce voix de tête de Christin Wolderth toute en changements d'appuis, cherchant constamment le meilleur angle de frappe pour coincer l'auditeur (You never notice me, superbe). Également en charge des textes, elle y célèbre un véritable culte des relations filles-garçons façon girls groups 60's à une différence près : jamais le "You" ne se laisse approcher. Too bad.



Commander :
Open arms / Tell me [Atomic Beat]- split 45trs w/ The Sugarplums
The Garlands EP [Cloudberry / Cosy recordings]