Épilogue et journée des concerts manqués : entre réveil tardif, récupération, bières, discussions et autres promenades nous manquons notamment Let's Whisper, Be Like Pablo, The Cavalcade (honteux, sachant qu'on les fait également jouer à Paris bientôt), et The Blanche Hudson Weekend. Quelques regrets mais c'est le risque induit par une ambiance pareille, quand un trajet de 50 mètres vous prend une demi-heure en raison de toutes les personnes croisées sur le chemin. Hugs, smiles & kisses, what else ?
C'est finalement avec The Loves que nous nous posons. Intégrant entre autres la section rythmique de Pocketbooks, le groupe offre une prestation détonante et ose jouer la carte spectacle en conviant Jésus (!) et une troupe de danseuses sur scène. Décidé à trouver place dans l'église je renonce aux Cannanes pour suivre le concert d'adieu des Millipedes. Beaucoup d'énergie, des titres courts et incisifs, très bon moment malgré les circonstances particulières de cette découverte.
Enchainement avec The Sunny Street dans une Church Stage désormais comble et qui plonge illico dans la mélancolie du quatuor londonien. Toujours aussi délicate leur dream pop se pare d'attaques de guitare façon Field Mice / My Bloody Valentine, Rémi devenant ainsi le premier guitariste shoegaze... sans pédale d'effets.
Pendant ce temps les excellents Internet Forever ont hélas terminé leur prestation. Toujours pas convaincu par Standard Fare, ni par Slow Club - Shrag s'en étant bien mieux sorti entre les deux. Les Brésiliens de Pale Sunday ayant annulé, direction les Pooh Sticks dont je ne connais qu'un titre (le fameux "I know someone who knows someone who knows Alan McGee quite well"), lequel ne sera d'ailleurs pas joué. Très bonne surprise et très bon concert, carré et énergique, avec une Amelia Fletcher infatigable au micro. Il va bientôt être l'heure de quitter les prés de Swanwick, reste juste... The Pains Of Being Pure At Heart, ni plus ni moins. Exemple rare de groupe purement indiepop en plein décollage, ils suscitent des attentes considérables et ne décevront personne. Artillerie de tubes, énergie totale qui déclenche le plus beau pogo de l'histoire d'Indietracks - les gros Anglais qui m'entourent m'offrent un vol plané dès le premier coup de batterie. "The Pains..." n'ont pas oublié d'où ils viennent et rendent un hommage touchant à celles et ceux qui ont contribué à leur ascension.
La fin approche hélas, et les dernières discos pop sont autant de tentatives pour repousser l'heure fatidique. Les festivaliers s'y jettent avec enthousiasme : spectateurs, musiciens, organisateurs, rédacteurs de fanzines, toutes les petites mains de l'indiepop se mêlent pour des adieux en forme d'apothéose. Les sourires se teintent de mélancolie dans le dernier train qui nous dépose à Butterley au cœur de la nuit mais du fan transi au nouveau converti, chacun songe déjà à la prochaine édition.
Enchainement avec The Sunny Street dans une Church Stage désormais comble et qui plonge illico dans la mélancolie du quatuor londonien. Toujours aussi délicate leur dream pop se pare d'attaques de guitare façon Field Mice / My Bloody Valentine, Rémi devenant ainsi le premier guitariste shoegaze... sans pédale d'effets.
Pendant ce temps les excellents Internet Forever ont hélas terminé leur prestation. Toujours pas convaincu par Standard Fare, ni par Slow Club - Shrag s'en étant bien mieux sorti entre les deux. Les Brésiliens de Pale Sunday ayant annulé, direction les Pooh Sticks dont je ne connais qu'un titre (le fameux "I know someone who knows someone who knows Alan McGee quite well"), lequel ne sera d'ailleurs pas joué. Très bonne surprise et très bon concert, carré et énergique, avec une Amelia Fletcher infatigable au micro. Il va bientôt être l'heure de quitter les prés de Swanwick, reste juste... The Pains Of Being Pure At Heart, ni plus ni moins. Exemple rare de groupe purement indiepop en plein décollage, ils suscitent des attentes considérables et ne décevront personne. Artillerie de tubes, énergie totale qui déclenche le plus beau pogo de l'histoire d'Indietracks - les gros Anglais qui m'entourent m'offrent un vol plané dès le premier coup de batterie. "The Pains..." n'ont pas oublié d'où ils viennent et rendent un hommage touchant à celles et ceux qui ont contribué à leur ascension.
La fin approche hélas, et les dernières discos pop sont autant de tentatives pour repousser l'heure fatidique. Les festivaliers s'y jettent avec enthousiasme : spectateurs, musiciens, organisateurs, rédacteurs de fanzines, toutes les petites mains de l'indiepop se mêlent pour des adieux en forme d'apothéose. Les sourires se teintent de mélancolie dans le dernier train qui nous dépose à Butterley au cœur de la nuit mais du fan transi au nouveau converti, chacun songe déjà à la prochaine édition.
4 commentaires:
C'est dommage que vous n'ayez pas pu voir The Calvacade, le concert était vraiment très chouette. Un des meilleurs à mon goût (avec The Orchids). Heureusement, vous pourrez vous rattraper grâce à votre Another Sunny Night #2 !
Sinon, personnellement, j'ai été plutôt déçue par The Sunny Street. Pourtant, je les aime vraiment sur disque et c'était un des groupes que je voulais voir à tout prix. Je retenterai en tout cas, je suis sûre qu'ils peuvent valoir le coup et faire un très bon concert dans d'autres conditions.
Secret Shine, c'était cool aussi. Je suis étonnée que tu n'aies pas été les voir...
Ah et POFBPAT, je me suis bien ennuyée la plupart du temps. Ce n'est pas faute de ne pas aimer sur disque. Seulement ça virait parfois au ridicule & à la caricature, et la balance était tout de même assez mauvaise.
À l'année prochaine en tout cas!
The Cavalcade je les avais quand même vus à Londres en mai (heureusement !). Mais j'ai raté beaucoup de concerts à cet Indietracks et je n'ai fait que peu de découvertes... la faute avant tout à tous les groupes que je voulais absolument voir et revoir ! (3 concerts d'Allo Darlin' en 6 mois, petit record).
A présent je bave sur la programmation du Glasgow Popfest et j'attends celle d'Edimbourg. Tentation...
The Cavalcade sont également en négociation pour ajouter une date à leur tournée européenne et risquent de partager l'affiche avec un petit groupe local du sud de l'Espagne qui vient tout juste de sortir une démo. TBC
J'aimerais bien voir The Hardy Boys moi aussi. J'irai peut-être au Glasglow Popfest. On se tient au courant ?
Attends aussi de voir la programmation de Madrid ! (on a déjà eu quelques confirmations qui doivent rester secrètes bien entendu, mais l'une d'entre elles est excellente)
Quand même... l'an dernier j'avais dit que je ferais la session 2010 suite à tes reviews. Là, j'ai envie d'être à 2011. Il faut que je vienne. Aussi bien pour l'ambiance et le festival qui me semble à une taille humaine que pour les groupes (qui me sont inconnus pour la plupart mais qui a priori sont de grande qualité).
Allez, en 2011, Twist y sera. Oué!
Enregistrer un commentaire