mardi 1 septembre 2009
lundi 10 août 2009
The School

Page Myspace
Non, The School n'a rien d'original. Mené par Liz Hunt qui en compose les titres, ce groupe originaire de Cardiff se place comme tant d'autres (dont Camera Obscura) au croisement de l'indie pop et des girl groups 60's. Ce qui le distingue de la masse est probablement cette faculté à n'écrire, à l'heure actuelle, que des bonnes chansons. Qu'on prenne "All I wanna do" et son intro en forme d'hommage, "Valentine" et ses claviers très Belle & Sebastian, les refrains entraînants de "I want you back" et "Shoulder", sans compter une magistrale reprise de Left Banke ("And suddenly") le groupe tient bon la barre. Résultat : la petite troupe galloise a signé avec le fameux label Elefant après seulement... 4 concerts, avec un premier album prévu pour octobre. Peu de chances de les voir jouer en France d'ici là, mais quelques sympathiques amuses-gueules pour patienter :

And suddenly / George Washington Brown - (split 45 tours, Slumberland)

Let it slip EP (CD 4 titres, Elefant)
Let it slip / Shoulder / I want you back / I don't believe in love

All I wanna do / Valentine (45 tours, Elefant)

And suddenly / George Washington Brown - (split 45 tours, Slumberland)

Let it slip EP (CD 4 titres, Elefant)
Let it slip / Shoulder / I want you back / I don't believe in love

All I wanna do / Valentine (45 tours, Elefant)
mardi 4 août 2009
Indietracks review part 1
Samedi 25 juillet :
Atterrissage à East Midlands Airport. Nous voici au milieu de Nulle Part, Angleterre, pour un premier imprévu : il faut deux bonnes heures pour rejoindre le camping en car. Légèrement paumés, nous effectuons le trajet en compagnie de jeunes Chinois qui s'avèreront être les Marshmallow Kisses. Dégat collatéral : nous loupons Downdime, Little My (on se rattrapera sur leur mershandising) et les Japonais de Sucrette, entendus de loin en montant les tentes. Comme prévu le festival se tient sur un vieux site de chemin de fer préservé : les rails bordent la Elefant Stage, la Indoor Stage prend place dans un hangar tandis que la Church Stage accueille des concerts plus intimistes dans une petite église. Evidemment dominé par les indie poppers, le public compte aussi des retraités et des familles avec enfants, drôle de mix.
14h40 : ex-Heavenly, ex-Talulah Gosh, Amelia Fletcher arrive à la tête de Tender Trap. Les noms de groupes changent mais deux décennies de circuit indie pop n'entament pas un songwriting d'excellent niveau. Le soleil brille, c'est le moment de plonger dans les bacs à disques où Liz Hunt (The School) semble partie pour claquer son salaire annuel. Problèmes de son dans la Indoor Stage pour Friends, on part suivre la fin de set des revigorants Italiens de Fitness Forever.
Dès lors on ne décollera plus de la grande scène, avec les punchy Frank & Walters suivis de mes chouchous Speedmarket Avenue... visiblement inconnus ici comme ailleurs si l'on en croit le public clairsemé. Mes craintes quant au chant se révèlent vite infondées : la divine Sibille Attar place parfaitement sa voix et hypnotise les garçons tout en enquillant moultes vodkas. Les vagues shoegazing de "Tell me no", le final brillant de "Sirens", tout s'enchaine parfaitement jusqu'à "Way better now" qui fait enfin rebondir les festivaliers. Concert de la journée pour votre serviteur qui récupère allongé dans l'herbe en compagnie de quelques pintes. Tout près la xylophoniste de Little My déguste une glace italienne, et le soleil est toujours de la partie... plus pour très longtemps hélas, et les nuages s'accumulent à l'arrivée de Camera Obscura. Leur concert au Point Ephémère m'avait déçu mais Tracyanne Campbell a visiblement fait des progrès : beaucoup moins stressée elle assure enfin de bonnes parties vocales, plaisante avec le public et rend justice à une parfaite collection de chansons pop. La pluie menace mais coup de chance, c'est l'heure de retourner à l'intérieur pour Emmy The Great... qui n'est pas sur scène, ses musiciens étant perdus en pleine campagne. Débuté avec une heure de retard son set est malheureusement expéditif mais la très jeune dame a une voix surprenante et des chansons folk à faire palir la plupart de ses contemporains : "We almost had a baby", "Absentee", "Dylan"... Manque "War" sacrifiée sur l'autel du timing. Final sur une reprise de "Where is my mind" et on n'échappe pas à l'averse. L'unique membre de La Casa Azul cloture la journée avec un show étrange mais apprécié (jolie version de "En la noches como lo de hoy"). La programmation des disco pop est alléchante mais la fatigue nous coupe les jambes. Retour aux tentes.
14h40 : ex-Heavenly, ex-Talulah Gosh, Amelia Fletcher arrive à la tête de Tender Trap. Les noms de groupes changent mais deux décennies de circuit indie pop n'entament pas un songwriting d'excellent niveau. Le soleil brille, c'est le moment de plonger dans les bacs à disques où Liz Hunt (The School) semble partie pour claquer son salaire annuel. Problèmes de son dans la Indoor Stage pour Friends, on part suivre la fin de set des revigorants Italiens de Fitness Forever.
Dès lors on ne décollera plus de la grande scène, avec les punchy Frank & Walters suivis de mes chouchous Speedmarket Avenue... visiblement inconnus ici comme ailleurs si l'on en croit le public clairsemé. Mes craintes quant au chant se révèlent vite infondées : la divine Sibille Attar place parfaitement sa voix et hypnotise les garçons tout en enquillant moultes vodkas. Les vagues shoegazing de "Tell me no", le final brillant de "Sirens", tout s'enchaine parfaitement jusqu'à "Way better now" qui fait enfin rebondir les festivaliers. Concert de la journée pour votre serviteur qui récupère allongé dans l'herbe en compagnie de quelques pintes. Tout près la xylophoniste de Little My déguste une glace italienne, et le soleil est toujours de la partie... plus pour très longtemps hélas, et les nuages s'accumulent à l'arrivée de Camera Obscura. Leur concert au Point Ephémère m'avait déçu mais Tracyanne Campbell a visiblement fait des progrès : beaucoup moins stressée elle assure enfin de bonnes parties vocales, plaisante avec le public et rend justice à une parfaite collection de chansons pop. La pluie menace mais coup de chance, c'est l'heure de retourner à l'intérieur pour Emmy The Great... qui n'est pas sur scène, ses musiciens étant perdus en pleine campagne. Débuté avec une heure de retard son set est malheureusement expéditif mais la très jeune dame a une voix surprenante et des chansons folk à faire palir la plupart de ses contemporains : "We almost had a baby", "Absentee", "Dylan"... Manque "War" sacrifiée sur l'autel du timing. Final sur une reprise de "Where is my mind" et on n'échappe pas à l'averse. L'unique membre de La Casa Azul cloture la journée avec un show étrange mais apprécié (jolie version de "En la noches como lo de hoy"). La programmation des disco pop est alléchante mais la fatigue nous coupe les jambes. Retour aux tentes.
lundi 3 août 2009
Indietracks review part 2
Dimanche 26 juillet :
Impossible d'y échapper : la bruine est là et ne nous lachera pas de la journée. La Church Stage se retrouve prise d'assaut et je dois jouer des coudes pour découvrir The Understudies : coup de coeur de la journée, ils sont superbes.
Je ne suis pas le seul à apprécier... un peu de retard aux stands et le dernier exemplaire de leur disque me passe sous le nez. Damned. Direction la grande scène où les Espagnoles de Cola Jet Set conjurent le mauvais temps à coups de chansons aussi colorées que leurs collants. Me demande si je pourrais le trouver en import pour la médiathèque, on ne peut pas dire que la pop espagnole soit très répandue dans nos bacs. 13h40, c'est au tour de The School. J'étais déjà amoureux de leur "All I wanna do" et je me régale de ces titres pop / années 60 proches de Camera Obscura, notamment "Let it slip" et "Shoulder". Le guitariste/claviériste se révèle très prolixe et peu perméable à l'esprit twee : "Does anybody else still got a hangover ? Does anybody else don't have socks ? ... We're fucked" : le fait est qu'ils sont joliment bourrés. Difficile pour la pauvre Liz Hunt de rester concentrée au micro avec pareils voisins.
Nouvelle chasse aux disques (c'est criminel d'en vendre autant), retour à l'abri pour suivre les Smittens. Vieilles figures du festival au même titre que Pocketbooks (que l'on retrouvera plus tard) ils régalent le public avec un concert quasi parfait, s'offrant une reprise du superbe "What do we do now ?" des Just Joans. Le genre de groupe qu'on n'aura jamais l'occasion de voir en France, le genre de groupe pour lequel ce festival existe. Bonheur.
S'ensuivent les seules déceptions du weekend : même dans le cadre d'une église en bois,le trip hop neurasthénique de Hong Kong In The 60's me fait piquer du nez. Dommage, ça sonnait bien sur disque. Quant à Cooper leur intérêt se concentre dans deux reprises réussies de Evie Sands et des Buzzcocks, le reste sonnant comme du Ocean Colour Scene espagnol : trop gras.
Totalement anachroniques pour l'endroit, les Art Brut mettent tout le monde d'accord : guitares redoutables et chanteur hurlant dans le public ("No ! Don't be twee ! Stop sharing your sweets !"). Après deux jours d'arpèges et d'harmonies les oreilles chancellent sous l'assaut, les festivaliers transpirent et se marrent. C'est l'heure du bouquet final : les plus beaux héritiers des Byrds, les Teenage Fanclub sont là. Chant parfait, Rickenbaker au taquet, ils égrènent leur interminable liste de merveilles ("Your love is the place where I can from", "Start again", "Ain't that enough", "It's all in my mind"...) et quelques nouveaux titres dont "Baby Lee" :
Impossible d'y échapper : la bruine est là et ne nous lachera pas de la journée. La Church Stage se retrouve prise d'assaut et je dois jouer des coudes pour découvrir The Understudies : coup de coeur de la journée, ils sont superbes.
Je ne suis pas le seul à apprécier... un peu de retard aux stands et le dernier exemplaire de leur disque me passe sous le nez. Damned. Direction la grande scène où les Espagnoles de Cola Jet Set conjurent le mauvais temps à coups de chansons aussi colorées que leurs collants. Me demande si je pourrais le trouver en import pour la médiathèque, on ne peut pas dire que la pop espagnole soit très répandue dans nos bacs. 13h40, c'est au tour de The School. J'étais déjà amoureux de leur "All I wanna do" et je me régale de ces titres pop / années 60 proches de Camera Obscura, notamment "Let it slip" et "Shoulder". Le guitariste/claviériste se révèle très prolixe et peu perméable à l'esprit twee : "Does anybody else still got a hangover ? Does anybody else don't have socks ? ... We're fucked" : le fait est qu'ils sont joliment bourrés. Difficile pour la pauvre Liz Hunt de rester concentrée au micro avec pareils voisins.
Nouvelle chasse aux disques (c'est criminel d'en vendre autant), retour à l'abri pour suivre les Smittens. Vieilles figures du festival au même titre que Pocketbooks (que l'on retrouvera plus tard) ils régalent le public avec un concert quasi parfait, s'offrant une reprise du superbe "What do we do now ?" des Just Joans. Le genre de groupe qu'on n'aura jamais l'occasion de voir en France, le genre de groupe pour lequel ce festival existe. Bonheur.
S'ensuivent les seules déceptions du weekend : même dans le cadre d'une église en bois,le trip hop neurasthénique de Hong Kong In The 60's me fait piquer du nez. Dommage, ça sonnait bien sur disque. Quant à Cooper leur intérêt se concentre dans deux reprises réussies de Evie Sands et des Buzzcocks, le reste sonnant comme du Ocean Colour Scene espagnol : trop gras.
Totalement anachroniques pour l'endroit, les Art Brut mettent tout le monde d'accord : guitares redoutables et chanteur hurlant dans le public ("No ! Don't be twee ! Stop sharing your sweets !"). Après deux jours d'arpèges et d'harmonies les oreilles chancellent sous l'assaut, les festivaliers transpirent et se marrent. C'est l'heure du bouquet final : les plus beaux héritiers des Byrds, les Teenage Fanclub sont là. Chant parfait, Rickenbaker au taquet, ils égrènent leur interminable liste de merveilles ("Your love is the place where I can from", "Start again", "Ain't that enough", "It's all in my mind"...) et quelques nouveaux titres dont "Baby Lee" :
Over now. Près de 50 groupes ont joué avec ferveur, sans égo, constamment mélangés aux fans (jusqu'à dormir dans le même camping pour la plupart, ce n'est pas tous les jours qu'on croise Emmy The Great allant prendre sa douche) et partageant un amour sans failles de la musique. Regrets de ne pas avoir vu plus de concerts, d'avoir manqué la soirée d'ouverture et les prestations improvisés au gré des rencontres entre musiciens, de ne pas avoir été au bon endroit lors des concerts surprises des Just Joans et de Talulah Gosh... La prochaine fois n'en sera que meilleure. J moins 360 et quelques.
vendredi 10 juillet 2009
Indietracks festival : J-14
... avec des nouveaux noms annoncés. Entre autres réjouissances :
Harmonies écossaises :
Vitamines suédoises :
Carnaval des animaux :
Larmes folk :
Tirage de tronche :
Sucreries sonores :
Harmonies écossaises :
Vitamines suédoises :
Carnaval des animaux :
Larmes folk :
Tirage de tronche :
Sucreries sonores :
Et des ateliers, pop quiz, disco pop... 24 au 26 juillet, entre Derby et Nottingham (Angleterre), toutes les infos par ici.
Ca va donner.
mardi 23 juin 2009
Censure d'Orelsan dans les bibliothèques parisiennes : C. Girard persiste, signe...
...et s'emmêle les pinceaux :
http://www.lejdd.fr/cmc/culture/200923/orelsan-censure-girard-s-explique_215591.html
"Vous parlez de textes qui "insultent les homosexuels". Exemples?
- C. Girard : "Les filles kiffent les mecs efféminés comme si elles étaient lesbiennes", ou encore: "je hais les trav depuis que j'ai failli niquer un Brésilien". La plupart des femmes qui sont intervenues sur ce dossier ont ressenti ces phrases comme insultantes.
A votre avis, M. Girard :
1) Considère que l'association "mecs effeminés" / "femmes" relève d'une insulte vis à vis des homosexuels ?
2) Considère qu'une défiance exprimée vis à vis des transsexuels (suite à une malencontreuse expérience qui plus est) relève d'une insulte vis à vis des homosexuels ?
3) Considère qu'il est logique de mettre en avant l'opinion de "la plupart des femmes" pour juger d'une supposée insulte vis à vis des homosexuels ? (à se demander qui d'Orelsan ou de M. Girard devrait être tenu au silence...)
Votez.
http://www.lejdd.fr/cmc/culture/200923/orelsan-censure-girard-s-explique_215591.html
"Vous parlez de textes qui "insultent les homosexuels". Exemples?
- C. Girard : "Les filles kiffent les mecs efféminés comme si elles étaient lesbiennes", ou encore: "je hais les trav depuis que j'ai failli niquer un Brésilien". La plupart des femmes qui sont intervenues sur ce dossier ont ressenti ces phrases comme insultantes.
A votre avis, M. Girard :
1) Considère que l'association "mecs effeminés" / "femmes" relève d'une insulte vis à vis des homosexuels ?
2) Considère qu'une défiance exprimée vis à vis des transsexuels (suite à une malencontreuse expérience qui plus est) relève d'une insulte vis à vis des homosexuels ?
3) Considère qu'il est logique de mettre en avant l'opinion de "la plupart des femmes" pour juger d'une supposée insulte vis à vis des homosexuels ? (à se demander qui d'Orelsan ou de M. Girard devrait être tenu au silence...)
Votez.
lundi 22 juin 2009
1+1+1 = Nickel Creek

Tout est parti de Chris Thile, suite à la commande par un collègue de son dernier disque : "How To Grow a Woman From the Ground", paru chez Sugarhill en 2006. Moi qui n'y connait rien en bluegrass, j'y découvrais un jeune prodige de la mandoline capable d'aligner des instrumentaux de haute volée sans jamais laisser son talent étouffer les compositions.
Tout récemment, ce fut une chronique de Mojo qui me fit connaître Sara Watkins. Sa voix douce et ses lignes de violons me firent fondre de suite et j'achetai immédiament ce premier album ; ah, ce "Same Mistakes"... Album produit par John Paul Jones (tiens donc) qui l'avait poussée à se lancer en solo.
La dame avait donc un groupe : Nickel Creek. Comptant également son frère Sean Watkins et... Chris Thile. Et au contraire de nombreux "supergroupes" ronflants des années 70, la fusion de ces talents a produit de quoi enchanter bien des oreilles. Réuni à l'âge précoce de douze ans le trio n'a publié que merveilles, sortant le bluegrass de sa coquille conservatrice pour lui offrir des parures folk, pop, jazz, voire celtiques comme en témoigne cette divine reprise des Irlandais de Planxty :
Un éclectisme qualifié par les critiques américains de "progressive bluegrass" qui leur permet de dévaler des instrumentaux avant de sidérer l'audience par une reprise jouissive de... Britney Spears :
Aurai-je la chance de les voir en France, tant un groupe issu du circuit bluegrass peut avoir de difficultés à franchir l'Atlantique ? C'est tout le mal que je leur souhaite... en attendant d'écouter les efforts solo de Sean Watkins et de mieux connaître leur amie Sarah Jarosz. Tous chez Sugarhill Records.
Tout récemment, ce fut une chronique de Mojo qui me fit connaître Sara Watkins. Sa voix douce et ses lignes de violons me firent fondre de suite et j'achetai immédiament ce premier album ; ah, ce "Same Mistakes"... Album produit par John Paul Jones (tiens donc) qui l'avait poussée à se lancer en solo.
La dame avait donc un groupe : Nickel Creek. Comptant également son frère Sean Watkins et... Chris Thile. Et au contraire de nombreux "supergroupes" ronflants des années 70, la fusion de ces talents a produit de quoi enchanter bien des oreilles. Réuni à l'âge précoce de douze ans le trio n'a publié que merveilles, sortant le bluegrass de sa coquille conservatrice pour lui offrir des parures folk, pop, jazz, voire celtiques comme en témoigne cette divine reprise des Irlandais de Planxty :
Un éclectisme qualifié par les critiques américains de "progressive bluegrass" qui leur permet de dévaler des instrumentaux avant de sidérer l'audience par une reprise jouissive de... Britney Spears :
Aurai-je la chance de les voir en France, tant un groupe issu du circuit bluegrass peut avoir de difficultés à franchir l'Atlantique ? C'est tout le mal que je leur souhaite... en attendant d'écouter les efforts solo de Sean Watkins et de mieux connaître leur amie Sarah Jarosz. Tous chez Sugarhill Records.
vendredi 5 juin 2009
Il y a des jours où on est ravi de ne pas travailler à Paris
http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/06/05/les-disques-d-orelsan-ecartes-des-bibliotheques-parisiennes_1202887_3246.html#ens_id=1202972
La Mairie de Paris a retiré de ses 60 bibliothèques de prêt le disque du chanteur de rap Orelsan, Perdu d'avance, "dont les textes insultent les homosexuels et glorifient la violence faite aux femmes", a annoncé, jeudi 4 juin, Christophe Girard, adjoint PS chargé de la culture. "Si nous sommes attachés à la liberté artistique, il est indispensable d'éviter qu'un public mineur et non averti soit confronté à l'étude de (tels) morceaux", précise l'élu parisien dans un communiqué. Le syndicat Supap-FSU s'est ému de cette décision, qu'il assimile à de la censure.
On appréciera l'explication toute en nuances de M. Girard qui pourrait nous permettre de résoudre instantanément les problèmes de manque d'espace pour les collections : un petit coup de Javel et nos chères têtes blondes seront à l'abri. Le fait que le disque concerné soit plutôt mauvais ne lui interdit à ce jour ni d'exister, ni d'être vendu. Il s'agit d'une oeuvre de fiction, pas d'une publication politique extremiste. Il a donc toute sa place en médiathèque, que les oreilles soient averties ou non.
dimanche 3 mai 2009
L'été 2009 s'annonce twee
J'aurai l'occasion d'en reparler : fin juillet, votre serviteur et ses acolytes s'envoleront vers la campagne anglaise pour savourer deux jours de sucreries pop au milieu des fleurs et des locomotives à vapeur :

Des dizaines de groupes charmants à découvrir allongés dans l'herbe, des sets acoustiques sur des trains, des bières et de la glace, à croire qu'ils m'ont préparé un cadeau d'anniversaire en avance. Que j'ai hâte !
mercredi 15 avril 2009
Dear Reader - Replace why with funny [2009]
Label : City Slang
Indice PCDM : 2.24 - Pop indie
On connaissait la pop néo-zélandaise et la pop australienne, manquaient encore les Sud-Africains pour reformer le Tri-Nations : c'est désormais chose faite grâce à Dear Reader, plus beau nom de groupe depuis... The Pains Of Being Pure At Heart, au moins. Célébrée tant par Magic que par les Inrockuptibles (qui parlent parfois de musique, comme quoi), l'aura de ce premier album nous parvient après un voyage de 8.000 kms le long d'un fuseau horaire : on peut deviner les difficultés à se faire entendre sur la scène internationale pour des natifs de Johannesbourg. Atout maître : la voix haute tendance glacée de Cherilyn MacNeil. Autres cartes fortes : les chansons. Riches en arrangement hypnotiques qui laissent la part belle au piano et aux violons, "Dearheart" ou "Bend" se rendent indispensables de par leur charme insidieux qu'on pourra savourer au cours d'une tournée printanière en compagnie des brillants Get Well Soon. Rendez vous est pris.
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