mercredi 22 décembre 2010

Glasgow Popfest - last day

Dimanche 5 décembre

Rien de plus agréable qu'un passage chez Mono pour démarrer la journée avec le ventre et le sac à disques pleins. Et coup de chance les concerts ont cette fois lieu au Stereo, confortable pub placé en centre-ville. Nous entamons nos premières pintes sans nous douter qu'une erreur de planning du bar a privé les groupes de soundchecks et considérablement retardé l'ensemble des réjouissances, semant une nouvelle fois la panique dans l'organisation ; nos charmants hôtes ont heureusement les nerfs solides... Coup d'envoi donné par Maple Leaves, groupe que j'avais découvert l'année dernière au bas d'un flyer de l'excellent club Half My Heart Beats. Ils ont depuis été adoubés par Stuart Murdoch, séduit par la superbe voix d'Anna Miles... que l'on n'entendra pas aujourd'hui pour cause d'angine. Nevermind : leur jeune guitariste chante également très bien. - mais évite la superbe "Kirsty", dommage. Belle & Sebastian style.


The Cavalcade sont toujours aussi discrets, on a en permanence l'impression de devoir tendre l'oreille pour mieux saisir leurs arpèges et leurs chuchotements. Et "Meet You In The Rain" est toujours aussi belle. Entre temps The Social Services ont constitué une jolie découverte toute en pop-songs nonchalantes - pas de disques en vue sur la table de merchandising, dommage. Après un moment de repos pris à l'étage nous revenons pour profiter de l'excellent set électro-rock de Nanobots. Seigneur, ces tenues de scène ! Prestation aussi improbable que fichtrement jouissive.

Combien de concerts vus, de pintes descendues à cet instant ? Le compte est perdu mais vingt-cinq de chaque semble un chiffre raisonnable. Reste une triplette de vétérans à applaudir. The Just Joans tout d'abord, que j'aurais vu quatre fois cette année, affichent une humeur joviale qui rend leur prestation bien meilleure qu'à Indietracks. Un bon moment pour mettre la main sur leur nouvel EP publié chez Weepop. Egalement vus cet été, The Orchids livrent un set plein d'énergie - vital au moment où nos forces déclinent. Je guette l'immense "It's Only Obvious" mais le concert s'interrompt brutalement à la demi-heure pour cause de créneau dépassé, laissant la salle dépitée. The Hardy Boys doivent immédiatement enchainer, pour ce qui sera le dernier concert et le dernier coup de cœur du weekend. Leurs compositions sont riches et entrainantes, boostées par les choeurs de Kat King. Retour au stand de disques !

I know it's over, et les valeureux survivants se dispersent dans les bars du centre pour partager les derniers verres. On ne s'en doute évidemment pas, mais il nous faudra trois jours pour regagner  péniblement Paris après plusieurs vols annulés : 15cm de neige suivis d'une chute du thermomètre à -12°, de quoi ridiculiser un peu plus la panique francilienne. Mais ça valait le déplacement... Mille mercis à Bubblegum records et see you soon Glasgow!


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