Label : Razor & Tie
Indice PCDM : 2.3 - Folk
Il y a des périodes où la musique ne passe plus, où l'on se lasse même d'écouter ses disques préférés. Puis on finit par ouvrir l'excellent n°2 du magazine Eldorado où l'on tombe sur un article dédié aux nombreux camarades de jeu de l'infatigable Sufjan Stevens. On teste... et la foi revient. Avec dix ans de carrière et sept albums dans la musette Denison Witmer n'a pas le profil d'un jeune premier ; c'est un songwriter rodé dont le style s'est patiemment affiné et qui semble aujourd'hui toucher au but. Ne m'étant pas encore procuré son dernier-né, je me suis délecté des titres mis à disposition sur sa page myspace... magie d'Internet. On y sent l'influence de l'inévitable Elliott Smith, qui hante toujours la scène indépendante américaine. Et derrière ce paravent d'arpèges se dessine d'autres sources héritées de la Californie des années 70 (Curt Boettcher, Cat Stevens, si vous m'entendez...). Après deux titres classiques que ne renieraient pas les fabuleux The Innocence Mission, on tombe amoureux de Life before aesthetics, de son rythme enlevé et de son savoureux gimmick à l'orgue. On fond finalement à l'écoute de Little flowers et Steven pour constater que les précédents opus du troubadour de Philadelphie valent également le détour. Fichtre, où ai-je encore mis ma carte bleue ?
Page Myspace
Page Myspace
2 commentaires:
C'est marrant, car j'ai moi aussi acheté Eldorado, et je n'ai bêtement pas encore lu cet article ! Bref, grâce à toi, je sais que Denison Witmer, c'est très très bon :).
Tu me diras, j'aurais fini par le lire, certes oui, mais là, il y avait le lien qui m'attendait, et hop, magie d'Internet, comme tu dis ;)
Cat Stevens n'est pas Californien mais Anglais. D'origine grecque.
:-p
Enregistrer un commentaire