On avait pu constater ces derniers mois que, loin de remplir sa mission de Ministre de la Culture, Mme Albanel s'était forgée un costume de secrétaire d'Etat à l'Internet et aux industries musicales (avec M. Lefebvre en garde-chioumes ?). Dernière suggestion en date pour protéger les structures publiques des dégats collatéraux d'HADOPI : restreindre l'utilisation des accès publics à une "liste blanche" de sites aimablement fournie par les soins de ses diverses commissions, et uniquement à celle-ci. Attitude rétrograde consistant à limiter la liberté d'informations pour appliquer une loi déjà très controversée : suite au rejet récent d'un amendement, les internautes identifiés par erreur comme auteurs de téléchargement illégaux ne pourront prétendre à aucun dédommagement. Il n'est pas certain que les tribunaux seront du même avis.
Et nous ?
Et nous ?
2 commentaires:
Je pense que de toutes façons, tout cela est bien beau mais rien de cela ne passera auprès de Bruxelles. Je pense franchement qu'elle brasse de l'air pour pas grand chose.
Les lois passeront.
Le temps qu'il y ait des procès, que Bruxelles condamne à de lourdes amendes et que le gouvernement recule, de l'eau aura coulé sous les ponts...
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