jeudi 5 mars 2015

Desperate Journalist - Desperate Journalist [Fierce Panda, 2015]



Il y a le disque qu’on guette depuis des mois, celui dont on parcourt les chroniques enthousiastes avant d’y risquer une oreille. Et il y a l’album surprise, l’inconnu absolu dont on tape le nom sur Spotify après l’avoir lu dans la programmation de son festival favori, et qui colle un sourire immédiat. Titre d’ouverture, « Control »  est lancé par une judicieuse cavalcade de guitares et un refrain à double effet kiss cool. Le chant féminin ne manque pas d’énergie, avec un timbre évoquant irrésistiblement Katie Sketch de The Organ. Plutôt judicieux de placer un single aussi bien troussé en guise de hors d’œuvre mais si c’est pour planquer dix titres bancals façon Stuart Murdoch des années 2010 autant le dire tout de suite hein, on gagnera du temps. Suspens de courte durée, on constate avec ravissement que la suite est à l’avenant. Des mélodies qui vont toujours dans la bonne direction, une voix qui touche juste dans une ambiance indie 80’s du meilleur effet, pour une cohérence jamais démentie. A l’instar de l’excellent « Chorus » de Literature cet album fait office de bloc dont peu de titres semblent se détacher de prime abord. On l’écoute d’une traite, puis on réécoute, guettant ses propres coups de cœur tels que « Distance », sa ligne de basse et ses répétitions finales – GOOD! –  Et puis « Cristina ». Et « Heartbeats », parce que j’aime les valses. Savourons car ils ne sont pas si courants, ces disques dont toutes les chansons vous tapent dans l’œil. Et comme la vie est parfois bien faite cette petite bande au nom un brin douteux vient de Londres, on aura donc probablement d’autres occasions d’en profiter sur scène. 


1 commentaire:

Desperate Journalist a dit…

Premier concert parisien de Desperate Journalist. Lundi 4 avril au Supersonic avec Cheap Riot. Entrée libre. https://www.facebook.com/events/209842089369375/