Il y a le
disque qu’on guette depuis des mois, celui dont on parcourt les chroniques enthousiastes avant d’y risquer une oreille. Et il y a l’album surprise, l’inconnu
absolu dont on tape le nom sur Spotify après l’avoir lu dans la programmation
de son festival favori, et qui colle un sourire immédiat. Titre d’ouverture, « Control » est lancé par une judicieuse cavalcade de
guitares et un refrain à double effet kiss cool. Le chant féminin ne manque pas
d’énergie, avec un timbre évoquant irrésistiblement Katie Sketch de The Organ.
Plutôt judicieux de placer un single aussi bien troussé en guise de hors d’œuvre
mais si c’est pour planquer dix titres bancals façon Stuart Murdoch des années
2010 autant le dire tout de suite hein, on gagnera du temps. Suspens de courte
durée, on constate avec ravissement que la suite est à l’avenant. Des mélodies qui
vont toujours dans la bonne direction, une voix qui touche juste dans une
ambiance indie 80’s du meilleur effet, pour une cohérence jamais démentie. A l’instar
de l’excellent « Chorus » de Literature cet album fait office de bloc
dont peu de titres semblent se détacher de prime abord. On l’écoute d’une
traite, puis on réécoute, guettant ses propres coups de cœur tels que « Distance »,
sa ligne de basse et ses répétitions finales – GOOD! – Et puis « Cristina ». Et « Heartbeats »,
parce que j’aime les valses. Savourons car ils ne sont pas si courants, ces
disques dont toutes les chansons vous tapent dans l’œil. Et comme la vie est
parfois bien faite cette petite bande au nom un brin douteux vient de Londres,
on aura donc probablement d’autres occasions d’en profiter sur scène.
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Premier concert parisien de Desperate Journalist. Lundi 4 avril au Supersonic avec Cheap Riot. Entrée libre. https://www.facebook.com/events/209842089369375/
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