A l'origine ça a été une réédition Rev-Ola, acquise à l'époque où j'étais ravi d'acheter tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la sunshine pop. Bonne pioche : "The Nightmares of J.B Stanislas", stupéfiant recueil de folk lumineux publié en 1969 par le label français DiscAZ et plombé par le suicide du patron Lucien Morrisse au même moment. Bad timing.
Surprise en 2009 : Elefant Records, référence en matière d'indiepop plus ou moins sucrée, annonce un nouvel album. "49 Arlington Gardens" ne déçoit pas : Nick Garrie garde un talent indéniable de mélodiste et une voix gracile malgré les quarante ans écoulés, excusez du peu. Il envoie de superbes ballades guitare-piano (Twilight, She Hides Behind The Sun), adapte Apollinaire (Le Pont Mirabeau). Ces chansons sont touchantes, et, disons le, belles dans leur fragilité.
Ce fut un vrai plaisir que de le découvrir sur une scène écossaise à l'hiver dernier. Et il m'offrira bientôt une autre belle surprise en nous faisant l'honneur d'ouvrir la prochaine soirée Another Sunny Night le 17 décembre prochain. En très bonne compagnie bien évidemment puisque Peru et The Wendy Darlings feront aussi le déplacement. On voit que Noël approche.
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