Label : Kent, 1997
Indice PCDM : 1.413 - Soul
Période couverte : 1961-1974
Tout comme la pop, la soul a ses chercheurs : on ne dira jamais assez de bien du label Kent, responsable depuis 25 ans des plus belles rééditions existantes en matière de soul. Pochettes soignées, livrets superbes renfermant des informations de premier choix, et bien sur fabuleuse sélection d'artistes aussi brillants que méconnus : Spencer Wiggins, Mitty Collier ou dernièrement Al Wilson ont ainsi pu charmer de nouvelles oreilles.
Le disque qui nous intéresse ici est une compilation de deep soul, style caractérisé par l'emphase de ses interprètes ; les meilleurs y mettent tant de conviction qu'ils semblent placer toute leur vie en balance au cours des trois minutes réglementaires (James Carr en est sans doute le plus bel exemple et tout le monde devrait se jeter sur You Got My Mind Messed Up, son chef-d'oeuvre de 1967). Pas de stars sur ce recueil hormis la grande Irma Thomas, seule a avoir gouté aux honneurs de la presse française (tout du moins de Soulbag). Les violons volent la vedette aux cuivres au sein d'orchestrations impressionnantes qui mettent en valeur les voix divines de Jean Wells, Brendetta Davis, des Knight Brothers et autres Dori Grayson. Emerveillement maximum sur le "I'm not the one" de Larry Banks qui semble littéralement pleurer au cours de son interprétation. Musique et tristesse font décidément bon ménage.
Larry Banks - I'm not the one
The Knight Brothers - I'm never gonna live it down
Irma Thomas - Anyone who knows what love is (will understand)
Le disque qui nous intéresse ici est une compilation de deep soul, style caractérisé par l'emphase de ses interprètes ; les meilleurs y mettent tant de conviction qu'ils semblent placer toute leur vie en balance au cours des trois minutes réglementaires (James Carr en est sans doute le plus bel exemple et tout le monde devrait se jeter sur You Got My Mind Messed Up, son chef-d'oeuvre de 1967). Pas de stars sur ce recueil hormis la grande Irma Thomas, seule a avoir gouté aux honneurs de la presse française (tout du moins de Soulbag). Les violons volent la vedette aux cuivres au sein d'orchestrations impressionnantes qui mettent en valeur les voix divines de Jean Wells, Brendetta Davis, des Knight Brothers et autres Dori Grayson. Emerveillement maximum sur le "I'm not the one" de Larry Banks qui semble littéralement pleurer au cours de son interprétation. Musique et tristesse font décidément bon ménage.
Larry Banks - I'm not the one
The Knight Brothers - I'm never gonna live it down
Irma Thomas - Anyone who knows what love is (will understand)
2 commentaires:
Salut,
Tu connais une chanteuse de soul nommée Lori Burton? C'est réédité en import (vinyl de 1966 sur cd). À recommander.
babysnakes
J'ai le "Breakout" de Lori Burton à la maison, et je ne l'aurais jamais considérée "chanteuse de soul"...
Autrement, Irma Thomas est divine. Depuis un peu plus d'une semaine, je n'écoute plus qu'elle, Doris Troy et James Carr (et Mirna et Herman Düne, mais ça n'a pas grand chose à voir).
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