L'annonce de la fermeture administrative temporaire du Batofar, péniche-salle de concert amarrée en bord de Seine, a fait le tour du Web musical francophone de par la diffusion massive d'un communiqué de presse que l'on retrouve un peu partout (ici par exemple).
Outre le fait que les motifs de ladite fermeture ne sont aucunement mentionnés dans le communiqué envoyé par les dirigeants du Batofar, on peut se poser quelques quelques questions quant à la perception de la culture par ces derniers :
"Nous invitons notre public ainsi que les différents acteurs du secteur culturel à nous soutenir en relayant cette information au maximum [...]. Et si un jour ces lieux devaient se transformer en musées ou bibliothèques, ce sera toujours l'occasion pour les générations futures d'admirer le triste tableau d'une culture uniformisée".
Des lieux culturels obligatoirement vecteurs d'une volonté étatique d'uniformisation, une perception visiblement toujours en vigueur... Après une vérification rapide, les bacs de disques voire même la programmation des concerts de ma chère médiathèque affichent pourtant un éclectisme plus prononcé que la majorité des soirées proposés au Batofar. Mais encore faut-il se rendre dans les bibliothèques pour s'en rendre compte... Toute mesquinerie mise à part, il reste quelque peu malvenu de cracher sur les acteurs du secteur culturel quand on sollicite leur soutien.
Outre le fait que les motifs de ladite fermeture ne sont aucunement mentionnés dans le communiqué envoyé par les dirigeants du Batofar, on peut se poser quelques quelques questions quant à la perception de la culture par ces derniers :
"Nous invitons notre public ainsi que les différents acteurs du secteur culturel à nous soutenir en relayant cette information au maximum [...]. Et si un jour ces lieux devaient se transformer en musées ou bibliothèques, ce sera toujours l'occasion pour les générations futures d'admirer le triste tableau d'une culture uniformisée".
Des lieux culturels obligatoirement vecteurs d'une volonté étatique d'uniformisation, une perception visiblement toujours en vigueur... Après une vérification rapide, les bacs de disques voire même la programmation des concerts de ma chère médiathèque affichent pourtant un éclectisme plus prononcé que la majorité des soirées proposés au Batofar. Mais encore faut-il se rendre dans les bibliothèques pour s'en rendre compte... Toute mesquinerie mise à part, il reste quelque peu malvenu de cracher sur les acteurs du secteur culturel quand on sollicite leur soutien.
2 commentaires:
Je pense que la transformation redoutée en "musées ou bibliothèques" tient également à la conception selon laquelle les salles de concert sont des lieux où on "s'éclate" tandis que les bibliothèques / musées sont des trucs de vieux surveillés par des harpies centenaires qui ne lèvent le nez de leurs parchemins poussiéreux que pour réclamer le silence !
Un cliché dans le cliché !
je n'en doute pas, d'où ma légère lassitude devant ce constat. J'ai pourtant assisté à plusieurs concerts organisés par des médiathèques ces derniers temps, et c'était tout sauf un enterrement... Mais les clichés ont la vie dure !
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